Titre : |
Pratiques à risques liées à l’utilisation des antibiotiques et favorisant l’émergence de l’antibiorésistance dans les élevages de petits ruminants du département du Borgou au Bénin : état des lieux et facteurs associés |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Constant Mardochee Akpedie ANATO, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2022 |
Importance : |
96 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022
|
Mots-clés : |
ANTIBIOTIQUE ANTIBIORESISTANCE ELEVAGE PETIT RUMINANT BENIN |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
L’antibiorésistance constitue aujourd’hui l’une des plus graves menaces mondiales pesant sur la santé humaine, la santé animale et l’environnement. Or l’utilisation abusive et inadéquate des antibiotiques contribue à l’émergence de cette antibiorésistance. Cette étude est menée sous forme d’une enquête transversale descriptive à visée analytique, en interviewant les agents de santé animale et les éleveurs de petits ruminants du département du Borgou au Bénin, sur leurs pratiques d’utilisation des antibiotiques. Une analyse a été effectuée reflétant les facteurs pouvant influencer les pratiques à risques identifiées. Pour une durée de seize (16) jours allant de fin Mai 2021 à début Juin 2021, l’enquête implique cent-vingt (120) agents de santé animale et cent-vingt (120) éleveurs. Les pratiques à risques identifiées, les plus fréquentes chez les agents de la santé animale sont : le sous-dosage (100%), l’utilisation des antibiotiques à large spectre (100%), l’utilisation des antibiotiques en prévention (80%), le non-respect de la durée de traitement (43,33%). Les moins fréquentes étaient : l’utilisation par voie orale (7,5%) et l’utilisation des fluoroquinolones et des céphalosporines de 3e et 4e générations en 1e intention (1,66%). Chez les éleveurs, les pratiques à risques les plus fréquentes sont : l’automédication (65%), le sous-dosage (65%), l’utilisation des antibiotiques à large spectre (65%), le non-respect de la durée du traitement (41,66%) et l’utilisation en prévention (31,66%). La moins fréquente est l’utilisation des antibiotiques par voie orale (16,66%). La commune de résidence, le niveau de formation de l’agent de santé animale, le niveau d’instruction de l’éleveur, le suivi d’une formation en élevage par l’éleveur, l’effectif du troupeau, le type d’élevage, ont une influence sur la fréquence de ces pratiques à risques. Globalement, il ressort que les pratiques à risques sont fréquentes dans le département du Borgou au Bénin. Des solutions d’amélioration ont été ensuite proposées. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Emmanuel BASSENE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M Oubri Bassa GBATI |
RAPPORTEUR : |
M Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
M. Simplice Bosco AYSSIWEDE |
CO-DIRECTEUR : |
M. Eloi ATTAKPA Y. /M. Assiongbon TEKO-AGBO |
DATE DE SOUTENANCE : |
21/07/2022 |
PAYS : |
Bénin |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5058 |
Pratiques à risques liées à l’utilisation des antibiotiques et favorisant l’émergence de l’antibiorésistance dans les élevages de petits ruminants du département du Borgou au Bénin : état des lieux et facteurs associés [texte imprimé] / Constant Mardochee Akpedie ANATO, Auteur . - Dakar : EISMV, 2022 . - 96 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022
|
Mots-clés : |
ANTIBIOTIQUE ANTIBIORESISTANCE ELEVAGE PETIT RUMINANT BENIN |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
L’antibiorésistance constitue aujourd’hui l’une des plus graves menaces mondiales pesant sur la santé humaine, la santé animale et l’environnement. Or l’utilisation abusive et inadéquate des antibiotiques contribue à l’émergence de cette antibiorésistance. Cette étude est menée sous forme d’une enquête transversale descriptive à visée analytique, en interviewant les agents de santé animale et les éleveurs de petits ruminants du département du Borgou au Bénin, sur leurs pratiques d’utilisation des antibiotiques. Une analyse a été effectuée reflétant les facteurs pouvant influencer les pratiques à risques identifiées. Pour une durée de seize (16) jours allant de fin Mai 2021 à début Juin 2021, l’enquête implique cent-vingt (120) agents de santé animale et cent-vingt (120) éleveurs. Les pratiques à risques identifiées, les plus fréquentes chez les agents de la santé animale sont : le sous-dosage (100%), l’utilisation des antibiotiques à large spectre (100%), l’utilisation des antibiotiques en prévention (80%), le non-respect de la durée de traitement (43,33%). Les moins fréquentes étaient : l’utilisation par voie orale (7,5%) et l’utilisation des fluoroquinolones et des céphalosporines de 3e et 4e générations en 1e intention (1,66%). Chez les éleveurs, les pratiques à risques les plus fréquentes sont : l’automédication (65%), le sous-dosage (65%), l’utilisation des antibiotiques à large spectre (65%), le non-respect de la durée du traitement (41,66%) et l’utilisation en prévention (31,66%). La moins fréquente est l’utilisation des antibiotiques par voie orale (16,66%). La commune de résidence, le niveau de formation de l’agent de santé animale, le niveau d’instruction de l’éleveur, le suivi d’une formation en élevage par l’éleveur, l’effectif du troupeau, le type d’élevage, ont une influence sur la fréquence de ces pratiques à risques. Globalement, il ressort que les pratiques à risques sont fréquentes dans le département du Borgou au Bénin. Des solutions d’amélioration ont été ensuite proposées. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Emmanuel BASSENE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M Oubri Bassa GBATI |
RAPPORTEUR : |
M Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
M. Simplice Bosco AYSSIWEDE |
CO-DIRECTEUR : |
M. Eloi ATTAKPA Y. /M. Assiongbon TEKO-AGBO |
DATE DE SOUTENANCE : |
21/07/2022 |
PAYS : |
Bénin |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5058 |
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