Titre : |
Analyse des contraintes et atouts de la diffusion et de l’adoption du traitement de la paille à l’urée et de l’utilisation de blocs multi- nutritionnels dans le Delta du Sénégal |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Papa Amadou Moctar Gaye, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
30 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2016
|
Mots-clés : |
SOUS PRODUIT PAILLE UREE ALIMENT POUR ANIMAUX BLOC A LECHER ALIMENTATION DES ANIMAUX BOVIN SENEGAL |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Notre étude, qui avait pour objectif général d’identifier les contraintes majeures qui
entravent le transfert et l’adoption des technologies améliorées (traitement de la paille à l’urée
et utilisation de blocs multi nutritionnels) dans le département de Dagana (Sénégal) et de
proposer des mécanismes permettant de les lever, s’est déroulée du 4 mai au 13 juin 2015. Dans
le but d’atteindre cet objectif, des questionnaires et guides d’entretien ont été adressés aux
différents acteurs intervenant ou pouvant jouer un rôle (éleveurs formés, représentants
d’associations de producteurs, fonctionnaires de l’état, cadres d’ONG, d’entreprises privés et
responsables d’instituts financiers) dans la vulgarisation des technologies précitées. Les
données d’enquêtes ont par la suite fait l’objet de tableaux de contingence pour déterminer les
interactions entre les facteurs susceptibles d’influencer l’adoption ou non de ces technologies.
Les résultats obtenus montrent que trois principaux problèmes entravent l’adoption du
traitement de la paille à l’urée (3,3 % d’adoption) et l’utilisation des BMU (21,7 % d’adoption).
D’abord, des technologies inadaptées aux systèmes d’élevage. En effet, malgré le fait que la
démarche ait été participative, 63,4 % des éleveurs formés pratiquent un élevage transhumant,
donc inadapté au traitement de la paille à l’urée. Cette transhumance est d’autant plus fréquente
chez les éleveurs possédant des effectifs importants (des 19 éleveurs qui pratiquent la
transhumance, 16 ont un effectif de cheptel compris entre 1 et 10 têtes de bétail) et chez ceux
possédant des métis (un seul éleveur possédant des bovins métis sur 21 pratique la
transhumance.
Ensuite, des sous-produits inaccessibles pour les producteurs en raison : i) de leur prix
exorbitant en période de soudure, ii) du gaspillage de la paille de riz, encore brulée et de la
paille de canne qui n’est pas utilisée de façon optimale et iii) de l’absence de rationnement des
aliments.
Enfin, nous avons signalé l’absence de coordination dans les différentes actions de vulgarisation
menées par les acteurs de l’élevage |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. TRAORE El Hadji, Maitre de recherche à l’ISRA, M. AYSIWEDE Simplice, Maitre-assistant à l’EISMV |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. TOGUEBAYE Bhen Sikina, Pr à la FST/UCAD/M. DIENG Abdoulaye, Pr à l’ENSA de THIES |
CO-DIRECTEUR : |
M. SALL Cheikh, Chargé de recherche à l’ISRA/Mme CAMARA Astou Diao, Chargé de recherche à l’ISRA |
DATE DE SOUTENANCE : |
10/05/2016 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1750 |
Analyse des contraintes et atouts de la diffusion et de l’adoption du traitement de la paille à l’urée et de l’utilisation de blocs multi- nutritionnels dans le Delta du Sénégal [texte imprimé] / Papa Amadou Moctar Gaye, Auteur . - Dakar : EISMV, 2016 . - 30 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2016
|
Mots-clés : |
SOUS PRODUIT PAILLE UREE ALIMENT POUR ANIMAUX BLOC A LECHER ALIMENTATION DES ANIMAUX BOVIN SENEGAL |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Notre étude, qui avait pour objectif général d’identifier les contraintes majeures qui
entravent le transfert et l’adoption des technologies améliorées (traitement de la paille à l’urée
et utilisation de blocs multi nutritionnels) dans le département de Dagana (Sénégal) et de
proposer des mécanismes permettant de les lever, s’est déroulée du 4 mai au 13 juin 2015. Dans
le but d’atteindre cet objectif, des questionnaires et guides d’entretien ont été adressés aux
différents acteurs intervenant ou pouvant jouer un rôle (éleveurs formés, représentants
d’associations de producteurs, fonctionnaires de l’état, cadres d’ONG, d’entreprises privés et
responsables d’instituts financiers) dans la vulgarisation des technologies précitées. Les
données d’enquêtes ont par la suite fait l’objet de tableaux de contingence pour déterminer les
interactions entre les facteurs susceptibles d’influencer l’adoption ou non de ces technologies.
Les résultats obtenus montrent que trois principaux problèmes entravent l’adoption du
traitement de la paille à l’urée (3,3 % d’adoption) et l’utilisation des BMU (21,7 % d’adoption).
D’abord, des technologies inadaptées aux systèmes d’élevage. En effet, malgré le fait que la
démarche ait été participative, 63,4 % des éleveurs formés pratiquent un élevage transhumant,
donc inadapté au traitement de la paille à l’urée. Cette transhumance est d’autant plus fréquente
chez les éleveurs possédant des effectifs importants (des 19 éleveurs qui pratiquent la
transhumance, 16 ont un effectif de cheptel compris entre 1 et 10 têtes de bétail) et chez ceux
possédant des métis (un seul éleveur possédant des bovins métis sur 21 pratique la
transhumance.
Ensuite, des sous-produits inaccessibles pour les producteurs en raison : i) de leur prix
exorbitant en période de soudure, ii) du gaspillage de la paille de riz, encore brulée et de la
paille de canne qui n’est pas utilisée de façon optimale et iii) de l’absence de rationnement des
aliments.
Enfin, nous avons signalé l’absence de coordination dans les différentes actions de vulgarisation
menées par les acteurs de l’élevage |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. TRAORE El Hadji, Maitre de recherche à l’ISRA, M. AYSIWEDE Simplice, Maitre-assistant à l’EISMV |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. TOGUEBAYE Bhen Sikina, Pr à la FST/UCAD/M. DIENG Abdoulaye, Pr à l’ENSA de THIES |
CO-DIRECTEUR : |
M. SALL Cheikh, Chargé de recherche à l’ISRA/Mme CAMARA Astou Diao, Chargé de recherche à l’ISRA |
DATE DE SOUTENANCE : |
10/05/2016 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1750 |
|