Titre : |
Analyse zootechnico-économique des systèmes d’élevage du porc dans la région naturelle de la Casamance (Sénégal) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Félix Nimbona, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
30 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2016
|
Mots-clés : |
SYSTEME D’ELEVAGE PORC SENEGAL |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Une étude diagnostique a été conduite auprès de 324 élevages porcins sous forme
d’enquêtes dans les 3 régions de la Casamance naturelle (sud du Sénégal), pour décrire les
caractéristiques zootechnico-économiques de l’élevage du porc.
Les résultats ont montré que la proportion des hommes propriétaires des porcs (50,15%)
est sensiblement équivalente à celle des femmes (49,85%). Ces éleveurs sont
majoritairement issus des ethnies Diola (41,27%) et Mancagne (36,51%). Ils sont pour la
plupart mariés (65,31%) et instruits (74,06%). Près d’un quart (24,76%) des éleveurs
associent l’élevage porcin à l’agriculture. Ils évoluent dans trois systèmes différents :
traditionnel, semi-intensif et intensif. Le système traditionnel est dominant (85,49 %) et
exploite principalement la race locale (90,43% des exploitations). Dans ce système,
l’élevage est de type naisseur-engraisseur. La taille moyenne du cheptel est de
19,24±20,06 porcs par exploitation. Les porcheries traditionnelles améliorées (51,13%) et
des abris de fortunes (28,43%) sont les habitats les plus dominants. L’accès aux aliments
de porcs est difficile (90,22%), une raison qui ouvre la porte à la divagation avec
claustration saisonnière (73,68%). Les aliments distribués aux porcs sont formulés
essentiellement par les éleveurs eux-mêmes (97,04%) et sont constitués de déchets
alimentaires, de restes de cuisine, de fruits, etc. Les éleveurs dans 98,13% de cas ne
contrôlent pas la reproduction des porcs qui se fait par monte naturelle dans toutes les
exploitations. L’âge moyen à la mise à la reproduction est de 7,56 ±1,76 mois et la taille
moyenne de la portée est de 7,36±2,18 porcelets. Le sevrage se fait selon la volonté de la
truie entre 3 à 6 mois (86,14%). Les pratiques telles que la castration (96,76%) et le
marquage à l’oreille (74,52%) sont réalisées essentiellement par les éleveurs.
Au plan sanitaire, il y a peu de médicaments vétérinaires sur le marché et d’agents de santé
qui s’intéressent à l’élevage de porcs. Ainsi, en cas de maladie, 33,94% des éleveurs
n’appliquent aucun traitement tandis que 35,04% utilisent des médicaments traditionnels.
Les problèmes sanitaires et alimentaires sont de loin les principaux facteurs limitant à la
production porcine dans la région de Casamance.
Au plan économique, ce sous-secteur d’élevage a un réel potentiel de réduction de la
pauvreté car les éleveurs de porc, même dans la forme traditionnelle, arrivent à dégager un
bénéfice net de 7566,45 FCFA par porc engraissé et vendu. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. ASSANE Moussa, Pr à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. OSSEBI Walter, Maître – Assistant à l’E.I.S.M.V. de Dakar |
DATE DE SOUTENANCE : |
22/12/2016 |
PAYS : |
Burundi |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1941 |
Analyse zootechnico-économique des systèmes d’élevage du porc dans la région naturelle de la Casamance (Sénégal) [texte imprimé] / Félix Nimbona, Auteur . - Dakar : EISMV, 2016 . - 30 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2016
|
Mots-clés : |
SYSTEME D’ELEVAGE PORC SENEGAL |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Une étude diagnostique a été conduite auprès de 324 élevages porcins sous forme
d’enquêtes dans les 3 régions de la Casamance naturelle (sud du Sénégal), pour décrire les
caractéristiques zootechnico-économiques de l’élevage du porc.
Les résultats ont montré que la proportion des hommes propriétaires des porcs (50,15%)
est sensiblement équivalente à celle des femmes (49,85%). Ces éleveurs sont
majoritairement issus des ethnies Diola (41,27%) et Mancagne (36,51%). Ils sont pour la
plupart mariés (65,31%) et instruits (74,06%). Près d’un quart (24,76%) des éleveurs
associent l’élevage porcin à l’agriculture. Ils évoluent dans trois systèmes différents :
traditionnel, semi-intensif et intensif. Le système traditionnel est dominant (85,49 %) et
exploite principalement la race locale (90,43% des exploitations). Dans ce système,
l’élevage est de type naisseur-engraisseur. La taille moyenne du cheptel est de
19,24±20,06 porcs par exploitation. Les porcheries traditionnelles améliorées (51,13%) et
des abris de fortunes (28,43%) sont les habitats les plus dominants. L’accès aux aliments
de porcs est difficile (90,22%), une raison qui ouvre la porte à la divagation avec
claustration saisonnière (73,68%). Les aliments distribués aux porcs sont formulés
essentiellement par les éleveurs eux-mêmes (97,04%) et sont constitués de déchets
alimentaires, de restes de cuisine, de fruits, etc. Les éleveurs dans 98,13% de cas ne
contrôlent pas la reproduction des porcs qui se fait par monte naturelle dans toutes les
exploitations. L’âge moyen à la mise à la reproduction est de 7,56 ±1,76 mois et la taille
moyenne de la portée est de 7,36±2,18 porcelets. Le sevrage se fait selon la volonté de la
truie entre 3 à 6 mois (86,14%). Les pratiques telles que la castration (96,76%) et le
marquage à l’oreille (74,52%) sont réalisées essentiellement par les éleveurs.
Au plan sanitaire, il y a peu de médicaments vétérinaires sur le marché et d’agents de santé
qui s’intéressent à l’élevage de porcs. Ainsi, en cas de maladie, 33,94% des éleveurs
n’appliquent aucun traitement tandis que 35,04% utilisent des médicaments traditionnels.
Les problèmes sanitaires et alimentaires sont de loin les principaux facteurs limitant à la
production porcine dans la région de Casamance.
Au plan économique, ce sous-secteur d’élevage a un réel potentiel de réduction de la
pauvreté car les éleveurs de porc, même dans la forme traditionnelle, arrivent à dégager un
bénéfice net de 7566,45 FCFA par porc engraissé et vendu. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. ASSANE Moussa, Pr à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. OSSEBI Walter, Maître – Assistant à l’E.I.S.M.V. de Dakar |
DATE DE SOUTENANCE : |
22/12/2016 |
PAYS : |
Burundi |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1941 |
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