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Effets de l’utilisation des phytobiotiques (moringa oleifera, zingiber officinale, citrus limon) comme alternatives aux antibiotiques et vitamines de synthèse sur les performances zootechnico-économiques du poulet de chair à Dakar, Sénégal / Zennaba ALLANDA (2024)
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Titre : Effets de l’utilisation des phytobiotiques (moringa oleifera, zingiber officinale, citrus limon) comme alternatives aux antibiotiques et vitamines de synthèse sur les performances zootechnico-économiques du poulet de chair à Dakar, Sénégal Type de document : texte imprimé Auteurs : Zennaba ALLANDA, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2024 Importance : 79p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024 Mots-clés : ANTIBIOTIQUE VITAMINE PHYTOBIOTIQUE PERFORMANCE POULET DE CHAIR DAKAR Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Le développement de l’aviculture moderne ces dernières décennies en Afrique subsaharienne s’accompagne d’une utilisation des antistress à base des antibiotiques et de vitamines dans les élevages, et qui contribue sans doute à l’aggravation du phénomène de résistance aux antimicrobiens (RAM). Certes, l’administration des extraits naturels de certaines plantes (phytobiotiques) aux propriétés médicinales bien connues, constituerait une alternative intéressante pour limiter la RAM. Ce travail a été donc entrepris pour évaluer les effets des infusions de feuilles de Moringa oleifera, de Zingiber officinale et de Citrus limon, comme alternatives aux antistress chimiques, en eau de boisson sur les performances du poulet de chair. Conduit durant 7 semaines, de mars à mai 2024 dans la ferme de l’EISMV à Sangalkam, cet essai a porté sur 300 poussins chair, d’un jour, non sexés de souche Cobb 500, répartis de façon aléatoire en 4 lots de 75 sujets chacun avec 3 répétitions de 25 sujets, correspondant respectivement aux 4 traitements prophylactiques dont un témoin, TT (où les sujets ont eu per os de l’eau à raison de 0,5 g Tetracolivit®/L), I-MO (où ils recevaient une infusion de 30 g feuilles de M. oleifera/L), I-MOZO (où ils ont bu une infusion de 30 g feuilles de M. oleifera et de 5 g de Z. officinale/L) et I-MOCL (où ils ont été sous une infusion de 30 g feuilles de M. oleifera et de 5 ml de C. limon/L d’eau). Ces oiseaux ont été nourris durant les différentes phases d’essai avec un même aliment commercial et de l’eau de robinet à volonté en dehors des moments d’application des traitements. Les différentes données collectées ou calculées et enregistrées par traitement, ont été soumises à une ANOVA, complétée par le multiple range test de Ducan à l’aide du logiciel SPSS au seuil de 5%.
Il ressort des résultats que l’administration des phytobiotiques n’a engendré aucun effet néfaste sur la santé et la mortalité des sujets. Excepté la phase de démarrage où il a été noté une baisse significative, elle n’a engendré aucun effet négatif sur les poids vifs et les gains moyens quotidiens des poulets, qui sont globalement similaires entre traitements. Il en est de même pour les poids et rendements de carcasse, les poids du foie et du coeur. Contrairement aux indices de consommation qui sont restés similaires entre traitements phytobiotiques (1,92 - 1,97), mais significativement détériorés par rapport au témoin (1,83), les consommations alimentaires ont été semblables entre traitements, excepté le I-MO où les sujets ont une ingestion significativement plus faible que celle des témoins. Il en est de même pour la consommation d’eau qui a été identique entre les traitements, excepté celle des sujets de I-MOCL qui a été significativement plus faible. Au plan économique, les marges bénéficiaires brutes alimentaires par kg de poids carcasse n’ont pas été aussi négativement affectées avec le traitement I-MO qui est resté significativement le plus profitable. On y retient que ces phytobiotiques restent une alternative naturelle efficace aux antistress synthétiques pour maintenir des résultats optimaux en élevage du poulet de chair.PRESIDENT DE JURY : Mme SYLLA GUEYE Rokhaya, Professeur Titulaire à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. NTEME ELLA Gualbert S., Maître de Conférences Agregé à l’EISMV de Dakar/M. ATTINDEHOU Sabbas, Maître de Conférences Agrégé à l’UNA de Porto-Novo CO-ENCADRANT : M. ATCHIWASSA, Sodjinin, Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche à l’EISMV de Dakar DATE DE SOUTENANCE : 13/12/2024 PAYS : Tchad Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5132 Effets de l’utilisation des phytobiotiques (moringa oleifera, zingiber officinale, citrus limon) comme alternatives aux antibiotiques et vitamines de synthèse sur les performances zootechnico-économiques du poulet de chair à Dakar, Sénégal [texte imprimé] / Zennaba ALLANDA, Auteur . - Dakar : EISMV, 2024 . - 79p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024 Mots-clés : ANTIBIOTIQUE VITAMINE PHYTOBIOTIQUE PERFORMANCE POULET DE CHAIR DAKAR Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Le développement de l’aviculture moderne ces dernières décennies en Afrique subsaharienne s’accompagne d’une utilisation des antistress à base des antibiotiques et de vitamines dans les élevages, et qui contribue sans doute à l’aggravation du phénomène de résistance aux antimicrobiens (RAM). Certes, l’administration des extraits naturels de certaines plantes (phytobiotiques) aux propriétés médicinales bien connues, constituerait une alternative intéressante pour limiter la RAM. Ce travail a été donc entrepris pour évaluer les effets des infusions de feuilles de Moringa oleifera, de Zingiber officinale et de Citrus limon, comme alternatives aux antistress chimiques, en eau de boisson sur les performances du poulet de chair. Conduit durant 7 semaines, de mars à mai 2024 dans la ferme de l’EISMV à Sangalkam, cet essai a porté sur 300 poussins chair, d’un jour, non sexés de souche Cobb 500, répartis de façon aléatoire en 4 lots de 75 sujets chacun avec 3 répétitions de 25 sujets, correspondant respectivement aux 4 traitements prophylactiques dont un témoin, TT (où les sujets ont eu per os de l’eau à raison de 0,5 g Tetracolivit®/L), I-MO (où ils recevaient une infusion de 30 g feuilles de M. oleifera/L), I-MOZO (où ils ont bu une infusion de 30 g feuilles de M. oleifera et de 5 g de Z. officinale/L) et I-MOCL (où ils ont été sous une infusion de 30 g feuilles de M. oleifera et de 5 ml de C. limon/L d’eau). Ces oiseaux ont été nourris durant les différentes phases d’essai avec un même aliment commercial et de l’eau de robinet à volonté en dehors des moments d’application des traitements. Les différentes données collectées ou calculées et enregistrées par traitement, ont été soumises à une ANOVA, complétée par le multiple range test de Ducan à l’aide du logiciel SPSS au seuil de 5%.
Il ressort des résultats que l’administration des phytobiotiques n’a engendré aucun effet néfaste sur la santé et la mortalité des sujets. Excepté la phase de démarrage où il a été noté une baisse significative, elle n’a engendré aucun effet négatif sur les poids vifs et les gains moyens quotidiens des poulets, qui sont globalement similaires entre traitements. Il en est de même pour les poids et rendements de carcasse, les poids du foie et du coeur. Contrairement aux indices de consommation qui sont restés similaires entre traitements phytobiotiques (1,92 - 1,97), mais significativement détériorés par rapport au témoin (1,83), les consommations alimentaires ont été semblables entre traitements, excepté le I-MO où les sujets ont une ingestion significativement plus faible que celle des témoins. Il en est de même pour la consommation d’eau qui a été identique entre les traitements, excepté celle des sujets de I-MOCL qui a été significativement plus faible. Au plan économique, les marges bénéficiaires brutes alimentaires par kg de poids carcasse n’ont pas été aussi négativement affectées avec le traitement I-MO qui est resté significativement le plus profitable. On y retient que ces phytobiotiques restent une alternative naturelle efficace aux antistress synthétiques pour maintenir des résultats optimaux en élevage du poulet de chair.PRESIDENT DE JURY : Mme SYLLA GUEYE Rokhaya, Professeur Titulaire à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. NTEME ELLA Gualbert S., Maître de Conférences Agregé à l’EISMV de Dakar/M. ATTINDEHOU Sabbas, Maître de Conférences Agrégé à l’UNA de Porto-Novo CO-ENCADRANT : M. ATCHIWASSA, Sodjinin, Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche à l’EISMV de Dakar DATE DE SOUTENANCE : 13/12/2024 PAYS : Tchad Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5132 Réservation
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TD24-53Adobe Acrobat PDFEvaluation des mesures de biosécurité et de l’antibiorésistance des souches d’escherichia coli dans deux couvoirs du district de Bamako et en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) de 2022 a 2023 / Kadiatou TOURE (2025)
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Titre : Evaluation des mesures de biosécurité et de l’antibiorésistance des souches d’escherichia coli dans deux couvoirs du district de Bamako et en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) de 2022 a 2023 Type de document : texte imprimé Auteurs : Kadiatou TOURE, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2025 Importance : 83p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025 Mots-clés : BIOSECURITE ANTIBIORESISTANCE ESCHERIACHIA COLI BAMAKO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Au Mali, l’aviculture moderne est surtout localisée dans les zones périurbaines de Bamako, Ségou, Sikasso, Kayes et Mopti. Elle prend de l’essor autour du centre urbain de Bamako et constitue ainsi la principale source d’approvisionnement des populations urbaines en oeufs de consommation et en poulet de chair.
Face à la réémergence de certaines pathologies, à l’utilisation abusive d’antibiotiques en chimioprévention au détriment de l’immunisation et aux échecs thérapeutiques de plus en plus récurrents, l’on est en droit de s’interroger sur l’efficacité des mesures de biosécurité ainsi que des pratiques d’antibiothérapie mises en place par les producteurs dans les couvoirs.
En prenant acte de ce constat, la présente étude a porté sur l’évaluation des mesures de biosécurité et de l’antibiorésistance des souches d’Escherichia coli dans deux couvoirs du district de Bamako et en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) de novembre 2022 à juin 2023 soit une période de huit (8) mois.
Après enquête, l’étude révélait que la durée du vide sanitaire, la distance entre les couvoirs et les habitats ainsi que les pratiques pour une bonne gestion des cadavres étaient bien respectés dans les deux couvoirs qui, à leur tour, étaient bien clôturés. Par contre, l’eau de boisson provenait du puits dans l’une des exploitations et les normes de construction n’étaient pas totalement respectées. En plus de cela, (58,33%) des ouvriers n’avaient pas reçu de formation formelle contre (33,33%) qui avaient un niveau secondaire et (8,33%) un niveau primaire. Chaque exploitation était suivie par un agent de santé et possédait également un registre d’élevage à jour. Quant aux programmes de prophylaxie médicale notamment la vaccination, ils étaient établis et réalisés par les agents de santé. Les principales pathologies rencontrées dans ces différentes exploitations étaient surtout la coccidiose, la maladie de Newcastle et la maladie de Gumboro. En ce qui concerne les antibiotiques couramment utilisés, la colistine, l’oxytétracycline, l’érythromycine et l’enrofloxacine pouvaient être énumérés. Selon l’agent de santé de l’une des exploitations, l’échec de l’antibiothérapie était surtout dû au développement de la résistance, à la mauvaise qualité des médicaments, au mauvais diagnostic, à la mauvaise posologie et l’application des consignes d’administration données par l’agent de santé en question et pour finir, l’usage inapproprié et abusif des antibiotiques. Cependant, dans le deuxième couvoir, les agents de santé disaient ne pas avoir connu d’échec car ils faisaient recours à l’antibiogramme avant chaque utilisation d’antibiotique. La colibacillose était bien connue des agents de santé des deux différents couvoirs et étaient également conscients de la notion de résidus contrairement aux ouvriers des exploitations.
Au total, 56 souches d’Escherichia coli ont été isolées soit 12,39% sur 452 échantillons analysés. La méthode de l’antibiogramme par diffusion sur gélose a été utilisée pour tester la sensibilité des bactéries isolées par rapport à 7 antibiotiques d’importance en médecine vétérinaire. La résistance était de 100% (56/56) pour la colistine, 98% (55/56) pour la tétracycline, 93,61% (52/56) pour l’acide nalidixique, 75% (42/56) pour l’amoxicilline, 24,44% (14/56) pour la kanamycine et 6, 25% (3/56) pour la néomycine. 12,5% des isolats étaient résistants à au moins 2 antibiotiques, 53,57% à 3 antibiotiques, 17,85% à 4 antibiotiques et 5,35% à 5 antibiotiques.PRESIDENT DE JURY : M. DIENG Assane Maître de conférences agrégé à la FMPO de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou Pr titulaire à l’EISMV de Dakar. RAPPORTEUR : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou Pr titulaire à l’EISMV de Dakar. MEMBRE : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine Maître de conférences agrégé à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : Dr OUSMANE HAMID Abdoul Madihou, ATER à l’EISMV de Dakar/Dr TRAORE Amadou Dit Baba, Vétérinaire épidémiologiste, à la FAO-ECTAD du Mali DATE DE SOUTENANCE : 17/04/2025 PAYS : Mali Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5133 Evaluation des mesures de biosécurité et de l’antibiorésistance des souches d’escherichia coli dans deux couvoirs du district de Bamako et en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) de 2022 a 2023 [texte imprimé] / Kadiatou TOURE, Auteur . - Dakar : EISMV, 2025 . - 83p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025 Mots-clés : BIOSECURITE ANTIBIORESISTANCE ESCHERIACHIA COLI BAMAKO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Au Mali, l’aviculture moderne est surtout localisée dans les zones périurbaines de Bamako, Ségou, Sikasso, Kayes et Mopti. Elle prend de l’essor autour du centre urbain de Bamako et constitue ainsi la principale source d’approvisionnement des populations urbaines en oeufs de consommation et en poulet de chair.
Face à la réémergence de certaines pathologies, à l’utilisation abusive d’antibiotiques en chimioprévention au détriment de l’immunisation et aux échecs thérapeutiques de plus en plus récurrents, l’on est en droit de s’interroger sur l’efficacité des mesures de biosécurité ainsi que des pratiques d’antibiothérapie mises en place par les producteurs dans les couvoirs.
En prenant acte de ce constat, la présente étude a porté sur l’évaluation des mesures de biosécurité et de l’antibiorésistance des souches d’Escherichia coli dans deux couvoirs du district de Bamako et en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) de novembre 2022 à juin 2023 soit une période de huit (8) mois.
Après enquête, l’étude révélait que la durée du vide sanitaire, la distance entre les couvoirs et les habitats ainsi que les pratiques pour une bonne gestion des cadavres étaient bien respectés dans les deux couvoirs qui, à leur tour, étaient bien clôturés. Par contre, l’eau de boisson provenait du puits dans l’une des exploitations et les normes de construction n’étaient pas totalement respectées. En plus de cela, (58,33%) des ouvriers n’avaient pas reçu de formation formelle contre (33,33%) qui avaient un niveau secondaire et (8,33%) un niveau primaire. Chaque exploitation était suivie par un agent de santé et possédait également un registre d’élevage à jour. Quant aux programmes de prophylaxie médicale notamment la vaccination, ils étaient établis et réalisés par les agents de santé. Les principales pathologies rencontrées dans ces différentes exploitations étaient surtout la coccidiose, la maladie de Newcastle et la maladie de Gumboro. En ce qui concerne les antibiotiques couramment utilisés, la colistine, l’oxytétracycline, l’érythromycine et l’enrofloxacine pouvaient être énumérés. Selon l’agent de santé de l’une des exploitations, l’échec de l’antibiothérapie était surtout dû au développement de la résistance, à la mauvaise qualité des médicaments, au mauvais diagnostic, à la mauvaise posologie et l’application des consignes d’administration données par l’agent de santé en question et pour finir, l’usage inapproprié et abusif des antibiotiques. Cependant, dans le deuxième couvoir, les agents de santé disaient ne pas avoir connu d’échec car ils faisaient recours à l’antibiogramme avant chaque utilisation d’antibiotique. La colibacillose était bien connue des agents de santé des deux différents couvoirs et étaient également conscients de la notion de résidus contrairement aux ouvriers des exploitations.
Au total, 56 souches d’Escherichia coli ont été isolées soit 12,39% sur 452 échantillons analysés. La méthode de l’antibiogramme par diffusion sur gélose a été utilisée pour tester la sensibilité des bactéries isolées par rapport à 7 antibiotiques d’importance en médecine vétérinaire. La résistance était de 100% (56/56) pour la colistine, 98% (55/56) pour la tétracycline, 93,61% (52/56) pour l’acide nalidixique, 75% (42/56) pour l’amoxicilline, 24,44% (14/56) pour la kanamycine et 6, 25% (3/56) pour la néomycine. 12,5% des isolats étaient résistants à au moins 2 antibiotiques, 53,57% à 3 antibiotiques, 17,85% à 4 antibiotiques et 5,35% à 5 antibiotiques.PRESIDENT DE JURY : M. DIENG Assane Maître de conférences agrégé à la FMPO de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou Pr titulaire à l’EISMV de Dakar. RAPPORTEUR : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou Pr titulaire à l’EISMV de Dakar. MEMBRE : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine Maître de conférences agrégé à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : Dr OUSMANE HAMID Abdoul Madihou, ATER à l’EISMV de Dakar/Dr TRAORE Amadou Dit Baba, Vétérinaire épidémiologiste, à la FAO-ECTAD du Mali DATE DE SOUTENANCE : 17/04/2025 PAYS : Mali Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5133 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1789 TD25-15 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
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TD25-15Adobe Acrobat PDFTypologie des fermes laitières dans la zone péri-urbaine de Parakou (Bénin) / Esdra Olatoundji KANGALA (2024)
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Titre : Typologie des fermes laitières dans la zone péri-urbaine de Parakou (Bénin) Type de document : texte imprimé Auteurs : Esdra Olatoundji KANGALA, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2024 Importance : 79p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024 Mots-clés : FERME LAITIERE TYPOLOGIE PARAKOU BENIN Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : L'élevage joue un rôle crucial dans l'économie et dans la société en contribuant non seulement à la sécurité alimentaire, mais aussi à la génération de revenus pour de nombreuses familles rurales.
Cette thèse vise à contribuer à l'évolution de la filière laitière béninoise à travers une étude typologique des exploitations laitières situées dans les zones périurbaines de Parakou. L'objectif principal est d'analyser le secteur, d'identifier les contraintes rencontrées par les éleveurs et de proposer des recommandations pour améliorer les politiques laitières du pays.
Pour atteindre ces objectifs, une enquête a été réalisée entre décembre 2023 et Avril 2024 sur 45 exploitations laitières.
Les résultats montrent que 97,77 % des éleveurs sont des hommes, avec une majorité d'entre eux âgés de 23 à 40 ans (37,8 %). La population des éleveurs est majoritairement issue du groupe ethnique Peulh (78,26 %). En termes d'éducation, 80 % des éleveurs ne sont pas scolarisés. La gestion des fermes est principalement assurée par les propriétaires eux-mêmes (56,52 %), et la taille moyenne des exploitations est de 7,4 hectares.
Concernant l'élevage, 97,77 % des exploitations pratiquent la monte naturelle et 78 % se nourrissent principalement au pâturage naturel. La production de lait est manuelle et en moyenne, chaque exploitation produit environ 11,27 litres par jour. Les résultats soulignent également des défis majeurs tels que les problèmes de santé animale et les difficultés d'abreuvement.
L'analyse typologique a permis d'identifier trois types d'élevages : le premier type I, représentant 68,89 % des fermes, dominé par l'ethnie Peulh (75,75 %) et reposant sur des pratiques traditionnelles avec une alimentation 100 % sur parcours intégral, sans contrôle laitier pour 96,96 % des cas. Le Type II, qui constitue 28,89 % des fermes, inclut principalement des exploitations privées et présente un effectif de bétail moyen de 50 à 100 bêtes, avec une gestion plus contrôlée et 38,46 % de contrôle laitier. Enfin, le Type III qui ne représente que 2,2 % des fermes, avec plus de 300 bêtes et une production laitière de 20 litres par jour, combinant monte naturelle et insémination artificielle dans un cadre intensif et institutionnel.
Cette étude met en lumière non seulement les caractéristiques et défis du secteur laitier béninois mais aussi les opportunités pour son développement. Il est crucial que des politiques adaptées soient mises en place pour soutenir ces éleveurs dans l'amélioration de leur production laitière.PRESIDENT DE JURY : M. SY Papa Mady, Maitre de Conférences Agrégé à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. MISSOHOU Ayao, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. LAPO Rock Allister, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar DATE DE SOUTENANCE : 05/05/2025 PAYS : Bénin Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5134 Typologie des fermes laitières dans la zone péri-urbaine de Parakou (Bénin) [texte imprimé] / Esdra Olatoundji KANGALA, Auteur . - Dakar : EISMV, 2024 . - 79p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024 Mots-clés : FERME LAITIERE TYPOLOGIE PARAKOU BENIN Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : L'élevage joue un rôle crucial dans l'économie et dans la société en contribuant non seulement à la sécurité alimentaire, mais aussi à la génération de revenus pour de nombreuses familles rurales.
Cette thèse vise à contribuer à l'évolution de la filière laitière béninoise à travers une étude typologique des exploitations laitières situées dans les zones périurbaines de Parakou. L'objectif principal est d'analyser le secteur, d'identifier les contraintes rencontrées par les éleveurs et de proposer des recommandations pour améliorer les politiques laitières du pays.
Pour atteindre ces objectifs, une enquête a été réalisée entre décembre 2023 et Avril 2024 sur 45 exploitations laitières.
Les résultats montrent que 97,77 % des éleveurs sont des hommes, avec une majorité d'entre eux âgés de 23 à 40 ans (37,8 %). La population des éleveurs est majoritairement issue du groupe ethnique Peulh (78,26 %). En termes d'éducation, 80 % des éleveurs ne sont pas scolarisés. La gestion des fermes est principalement assurée par les propriétaires eux-mêmes (56,52 %), et la taille moyenne des exploitations est de 7,4 hectares.
Concernant l'élevage, 97,77 % des exploitations pratiquent la monte naturelle et 78 % se nourrissent principalement au pâturage naturel. La production de lait est manuelle et en moyenne, chaque exploitation produit environ 11,27 litres par jour. Les résultats soulignent également des défis majeurs tels que les problèmes de santé animale et les difficultés d'abreuvement.
L'analyse typologique a permis d'identifier trois types d'élevages : le premier type I, représentant 68,89 % des fermes, dominé par l'ethnie Peulh (75,75 %) et reposant sur des pratiques traditionnelles avec une alimentation 100 % sur parcours intégral, sans contrôle laitier pour 96,96 % des cas. Le Type II, qui constitue 28,89 % des fermes, inclut principalement des exploitations privées et présente un effectif de bétail moyen de 50 à 100 bêtes, avec une gestion plus contrôlée et 38,46 % de contrôle laitier. Enfin, le Type III qui ne représente que 2,2 % des fermes, avec plus de 300 bêtes et une production laitière de 20 litres par jour, combinant monte naturelle et insémination artificielle dans un cadre intensif et institutionnel.
Cette étude met en lumière non seulement les caractéristiques et défis du secteur laitier béninois mais aussi les opportunités pour son développement. Il est crucial que des politiques adaptées soient mises en place pour soutenir ces éleveurs dans l'amélioration de leur production laitière.PRESIDENT DE JURY : M. SY Papa Mady, Maitre de Conférences Agrégé à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. MISSOHOU Ayao, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. LAPO Rock Allister, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar DATE DE SOUTENANCE : 05/05/2025 PAYS : Bénin Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5134 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1768 TD24-51 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
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TD24-51Adobe Acrobat PDFSéroprévalence et facteurs de risque de la Peste Porcine Africaine dans les régions du Poro et du Tchologo (Côte d’Ivoire) en 2024. / Amenan Tania Morelle KONAN (2025)
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Titre : Séroprévalence et facteurs de risque de la Peste Porcine Africaine dans les régions du Poro et du Tchologo (Côte d’Ivoire) en 2024. Type de document : texte imprimé Auteurs : Amenan Tania Morelle KONAN, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2025 Importance : 93p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025 Mots-clés : PESTE PORCINE AFRICAINE SEROPREVALENCE PORO TCHOLOGO COTE D'IVOIRE Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Les régions du Poro et du Tchologo au nord de la Côte d’Ivoire ont connu leur première épizootie de PPA en 2017. Depuis lors, des mortalités imputées à cette pathologie sont signalées tous les ans, malgré l’adoption de différentes stratégies de lutte mises en oeuvre par l’État. La présente étude avait pour objectif de connaitre la séro-épidémiologie de la PPA en Côte d’Ivoire après le foyer de 2017. Pour cela, une enquête CAP a été entreprise auprès de 79 porciculteurs, suivie d’une enquête sérologique. 432 échantillons de sang de porc ont été récoltés et suite à des hémolyses, 368 de sérums issus de ces prélèvements sanguins ont été soumis à un test ELISA spécifique aux anticorps induits par le virus de la PPA. Les résultats ont révélé que la porciculture est principalement pratiquée par des hommes (76,92%) ayant un niveau d’éducation secondaire (46,15%) et une expérience de moins de 10 ans (61,54%). L’élevage porcin est souvent considéré comme une activité secondaire. L’enquête a révélé que la plupart (89,87%) des porciculteurs avaient déjà entendu parler de la PPA et connaissaient les signes de l’affection, son caractère fortement contagieux (92,40%) et mortel pour le porc (96,20%). Cependant, les pratiques d’hygiène et de biosécurité dans ces exploitations restent encore faibles. En effet, l’accès aux porcheries était limité (64,56%), mais seulement 21,51% des éleveurs utilisaient des tenues spéciales pour l’élevage. De même que 8,86% des porciculteurs disposaient de pédiluves sur leurs exploitations et 7,59% ont déclaré procéder correctement au nettoyage et à la désinfection des loges.
Au niveau de l’enquête sérologique, l’étude a relevé que la prévalence globale de la PPA était de 13,59%. Cependant, sur l’ensemble des facteurs de risque étudiés, seul l’âge, les régions et les départements avaient une influence sur la prévalence de l’affection (p < 0,05). Au niveau de la région du Poro où aucun moyen de lutte offensive n’a été mis en oeuvre, le risque de l’infection était 9,64 fois plus élevé que dans la région du Tchologo où des moyens défensifs reposant sur l’isolement et l’abattage des porcs avaient été mis en oeuvre.
Au terme de cette étude, il est observé que le virus de la PPA s’est grandement propagé dans la région du Poro, présentant 9,64 fois plus de risque d’infection que dans la région du Tchologo. Cette approche de lutte contre la PPA mise en place dans la région du Tchologo se révèle alors plus efficace que celle entreprise dans la région du Poro qui a été de laisser les foyers s’éteindre d’eux-mêmes.PRESIDENT DE JURY : M. BASSOUM Oumar, Maître de Conférences Agrégé à la FMPO de l’UCAD DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. M’BARI Benjamin Kiffopan, Chargé de recherche à l’UPGC de Korhogo (Côte d’Ivoire)/M. OUSMANE HAMID Abdoul Madihou, Attaché Temporaire de Recherche au service de MIPI DATE DE SOUTENANCE : 27/03/2025 PAYS : Côte d'Ivoire Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5135 Séroprévalence et facteurs de risque de la Peste Porcine Africaine dans les régions du Poro et du Tchologo (Côte d’Ivoire) en 2024. [texte imprimé] / Amenan Tania Morelle KONAN, Auteur . - Dakar : EISMV, 2025 . - 93p.
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Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025 Mots-clés : PESTE PORCINE AFRICAINE SEROPREVALENCE PORO TCHOLOGO COTE D'IVOIRE Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Les régions du Poro et du Tchologo au nord de la Côte d’Ivoire ont connu leur première épizootie de PPA en 2017. Depuis lors, des mortalités imputées à cette pathologie sont signalées tous les ans, malgré l’adoption de différentes stratégies de lutte mises en oeuvre par l’État. La présente étude avait pour objectif de connaitre la séro-épidémiologie de la PPA en Côte d’Ivoire après le foyer de 2017. Pour cela, une enquête CAP a été entreprise auprès de 79 porciculteurs, suivie d’une enquête sérologique. 432 échantillons de sang de porc ont été récoltés et suite à des hémolyses, 368 de sérums issus de ces prélèvements sanguins ont été soumis à un test ELISA spécifique aux anticorps induits par le virus de la PPA. Les résultats ont révélé que la porciculture est principalement pratiquée par des hommes (76,92%) ayant un niveau d’éducation secondaire (46,15%) et une expérience de moins de 10 ans (61,54%). L’élevage porcin est souvent considéré comme une activité secondaire. L’enquête a révélé que la plupart (89,87%) des porciculteurs avaient déjà entendu parler de la PPA et connaissaient les signes de l’affection, son caractère fortement contagieux (92,40%) et mortel pour le porc (96,20%). Cependant, les pratiques d’hygiène et de biosécurité dans ces exploitations restent encore faibles. En effet, l’accès aux porcheries était limité (64,56%), mais seulement 21,51% des éleveurs utilisaient des tenues spéciales pour l’élevage. De même que 8,86% des porciculteurs disposaient de pédiluves sur leurs exploitations et 7,59% ont déclaré procéder correctement au nettoyage et à la désinfection des loges.
Au niveau de l’enquête sérologique, l’étude a relevé que la prévalence globale de la PPA était de 13,59%. Cependant, sur l’ensemble des facteurs de risque étudiés, seul l’âge, les régions et les départements avaient une influence sur la prévalence de l’affection (p < 0,05). Au niveau de la région du Poro où aucun moyen de lutte offensive n’a été mis en oeuvre, le risque de l’infection était 9,64 fois plus élevé que dans la région du Tchologo où des moyens défensifs reposant sur l’isolement et l’abattage des porcs avaient été mis en oeuvre.
Au terme de cette étude, il est observé que le virus de la PPA s’est grandement propagé dans la région du Poro, présentant 9,64 fois plus de risque d’infection que dans la région du Tchologo. Cette approche de lutte contre la PPA mise en place dans la région du Tchologo se révèle alors plus efficace que celle entreprise dans la région du Poro qui a été de laisser les foyers s’éteindre d’eux-mêmes.PRESIDENT DE JURY : M. BASSOUM Oumar, Maître de Conférences Agrégé à la FMPO de l’UCAD DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. M’BARI Benjamin Kiffopan, Chargé de recherche à l’UPGC de Korhogo (Côte d’Ivoire)/M. OUSMANE HAMID Abdoul Madihou, Attaché Temporaire de Recherche au service de MIPI DATE DE SOUTENANCE : 27/03/2025 PAYS : Côte d'Ivoire Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5135 Réservation
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TD25-12Adobe Acrobat PDFEvaluation technico-économique des élevages de porc en zones urbaine et périurbaine de Bobo Dioulasso (Burkina Faso) / Moïse KONATE (2025)
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Titre : Evaluation technico-économique des élevages de porc en zones urbaine et périurbaine de Bobo Dioulasso (Burkina Faso) Type de document : texte imprimé Auteurs : Moïse KONATE, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2025 Importance : 86p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025 Mots-clés : ELEVAGE PORC METHODE D’ELEVAGE BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Cette étude a pour principal objectif de faire une évaluation technique et économique des élevages porcins en zone urbain et périurbain de Bobo Dioulasso. Elle a été menée au travers d’une enquête transversale avec la méthode d’échantillonnage non probabiliste utilisant l’approche boule de neige auprès de 50 éleveurs porcin. En ce qui concerne la conduite, l’étude a montré que les éleveurs sont majoritairement des hommes (78%), chrétiens (88%), instruits (70%), mariés (96%), majoritairement des ethnies bôbô (42%), mossi (22%) et gourounsi (12%). Ils s’inscrivent dans d’autres secteurs d’activité notamment l’agriculture (48%), le commerce (12%) et la fonction publique (10%). Ils pratiquent l’élevage à des fins commerciales et évoluent dans trois systèmes d’élevage différents (traditionnel, semi-intensif ou intensif), avec une nette prédominance du système semi-intensif (76% des élevages) ; l’élevage de porc est très souvent associé à d’autres spéculations (78%). Les races améliorées (importée) sont les plus exploitées (62%) dans un type de production quasiment mixte (98%) avec un effectif moyen global de 63 porcs. L’âge moyen de la mise à la reproduction est de 10,61 mois pour les verrats et 9,56 mois pour les truies. Le nombre de mise-bas moyen par an est de deux (02) et la taille moyenne de la portée 8,53 porcelets. L’âge de sevrage variait entre 30 et 90 jours et la castration entre 14 et 120 jours. L’alimentation est dans la totalité des cas un rationnement personnel des éleveurs, constituée essentiellement de son de maïs (96%), de drêche de dôlô (80%), d’épluchures de mangue (76%), et de farine de poisson (50%). Les pathologies dominantes restent des parasitoses cutanées, la Peste Porcine Africaine, les maladies digestives à l’origine de la diarrhée.
La vente d’un porc engraissé rapporte en moyenne 22 397 F CFA. Le sous-secteur de la porciculture présente un énorme potentiel pour lutter contre l’extrême pauvreté ; néanmoins, le manque de formation des producteurs, les habitats porcins inadaptés, les contraintes alimentaires, sanitaires et la conduite irrationnelle restent les principaux défis au développement de l’élevage porcin à Bobo Dioulasso. Il serait utile de trouver des voies alternatives d’amélioration des conditions d’habitat, d’alimentation et de suivi sanitaire des porcs et de renforcement de capacité des producteurs au travers d’un encadrement technique et d’un appui financier.PRESIDENT DE JURY : Mme NDIAYE Arame, Maître de Conférences Agrégé à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie de Dakar. DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. OSSEBIWalter, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. OSSEBIWalter, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. OROU SEKO Malik, Assistant à l’EISMV de Dakar DATE DE SOUTENANCE : 06/03/2025 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5137 Evaluation technico-économique des élevages de porc en zones urbaine et périurbaine de Bobo Dioulasso (Burkina Faso) [texte imprimé] / Moïse KONATE, Auteur . - Dakar : EISMV, 2025 . - 86p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025 Mots-clés : ELEVAGE PORC METHODE D’ELEVAGE BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Cette étude a pour principal objectif de faire une évaluation technique et économique des élevages porcins en zone urbain et périurbain de Bobo Dioulasso. Elle a été menée au travers d’une enquête transversale avec la méthode d’échantillonnage non probabiliste utilisant l’approche boule de neige auprès de 50 éleveurs porcin. En ce qui concerne la conduite, l’étude a montré que les éleveurs sont majoritairement des hommes (78%), chrétiens (88%), instruits (70%), mariés (96%), majoritairement des ethnies bôbô (42%), mossi (22%) et gourounsi (12%). Ils s’inscrivent dans d’autres secteurs d’activité notamment l’agriculture (48%), le commerce (12%) et la fonction publique (10%). Ils pratiquent l’élevage à des fins commerciales et évoluent dans trois systèmes d’élevage différents (traditionnel, semi-intensif ou intensif), avec une nette prédominance du système semi-intensif (76% des élevages) ; l’élevage de porc est très souvent associé à d’autres spéculations (78%). Les races améliorées (importée) sont les plus exploitées (62%) dans un type de production quasiment mixte (98%) avec un effectif moyen global de 63 porcs. L’âge moyen de la mise à la reproduction est de 10,61 mois pour les verrats et 9,56 mois pour les truies. Le nombre de mise-bas moyen par an est de deux (02) et la taille moyenne de la portée 8,53 porcelets. L’âge de sevrage variait entre 30 et 90 jours et la castration entre 14 et 120 jours. L’alimentation est dans la totalité des cas un rationnement personnel des éleveurs, constituée essentiellement de son de maïs (96%), de drêche de dôlô (80%), d’épluchures de mangue (76%), et de farine de poisson (50%). Les pathologies dominantes restent des parasitoses cutanées, la Peste Porcine Africaine, les maladies digestives à l’origine de la diarrhée.
La vente d’un porc engraissé rapporte en moyenne 22 397 F CFA. Le sous-secteur de la porciculture présente un énorme potentiel pour lutter contre l’extrême pauvreté ; néanmoins, le manque de formation des producteurs, les habitats porcins inadaptés, les contraintes alimentaires, sanitaires et la conduite irrationnelle restent les principaux défis au développement de l’élevage porcin à Bobo Dioulasso. Il serait utile de trouver des voies alternatives d’amélioration des conditions d’habitat, d’alimentation et de suivi sanitaire des porcs et de renforcement de capacité des producteurs au travers d’un encadrement technique et d’un appui financier.PRESIDENT DE JURY : Mme NDIAYE Arame, Maître de Conférences Agrégé à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie de Dakar. DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. OSSEBIWalter, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. OSSEBIWalter, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. OROU SEKO Malik, Assistant à l’EISMV de Dakar DATE DE SOUTENANCE : 06/03/2025 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5137 Réservation
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TD25-11Adobe Acrobat PDFGestion des déchets biomédicaux dans les cabinets vétérinaires de la région de Dakar en 2024 / Kadjogbe Eustache Sheriff ESSE (2024)
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PermalinkÉtude des pratiques d’élevage et évaluation du niveau de biosécurité en cuniculture dans le district d’Abidjan et la ville de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) en 2024 / Abré Sara Ophélia BEUGRE (2025)
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PermalinkPrincipales maladies des chiens et des chats rencontrées lors des urgences vétérinaires à domicile en France en 2024 / Baptiste MENENDEZ (2025)
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PermalinkSéroprévalence de la bronchite infectieuse chez les poulets locaux élevés en divagation dans le département d’Agnibilekrou en Côte d’Ivoire (2024). / Bofa Twimasi Emmanuel KOFFI (2025)
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PermalinkAmélioration de la rentabilité de production par l’incorporation de la farine de larves de mouche soldat noire (hermetia illucens) dans l’alimentation des poulets de chair à Bamako (Mali) / Assitan COULIBALY (2025)
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PermalinkSéroprévalence et facteurs associés à l’infection par le virus de l’influenza D chez les bovins dans les élevages de la zone péri-urbaine de Dakar et Thiès (Sénégal) en 2024 / Daouda OUEDRAOGO (2024)
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PermalinkAnalyse des échecs de reproduction chez les petits ruminants au mali (régions de Sikasso, Koutiala, Ségou) / Awa BERTHE (2024)
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PermalinkEvaluation des causes des interventions chirurgicales dans les élevages d’ovins et de leur prise en charge dans les cabinets vétérinaires de la région de Dakar au Sénégal / Lybi DOSSOL (2024)
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PermalinkAnalyse épidémiologique des pathologies respiratoires dans les élevages de poulets de chair dans la zone périurbaine des régions de Dakar et de Thiès (Sénégal) en 2023 / Abdoul-Kader CISSE (2024)
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Permalink50 ans de l’EISMV et l’évolution de la médecine vétérinaire au niveau d’un pays membre : cas du Sénégal / Fodé Doumbouya (2022)
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