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Interroger des sources externesAmélioration de l’analyse des données sur la situation épidémiologique de la rage animale et humaine en république de Guinée sur la période 2018 à 2020 / Aissatou Toure (2021)
Titre : Amélioration de l’analyse des données sur la situation épidémiologique de la rage animale et humaine en république de Guinée sur la période 2018 à 2020 Type de document : texte imprimé Auteurs : Aissatou Toure, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2021 Importance : 30 p. Note générale : PAYS: Guinée
DSOUT: 22/12/2021Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : EPIDEMIOLOGIE RAGE GUINEE Résumé : La rage est une zoonose endémique dans de nombreux pays en
développement et compte parmi les pathologies virales les plus virulentes et
mortelles. Elle constitue une menace pour la santé publique et la santé
animale en Guinée. La présente étude a été conduite pour améliorer la
connaissance de la situation épidémiologie de la rage animale et humaine de
2018 à 2020. Elle a consisté en une collecte de données sur les cas de
morsures, la prophylaxie post-exposition, la mise en observation et le
diagnostic expérimental de la rage chez les animaux mordeurs. Des résultats
obtenus, il ressort qu’en moyenne 775,33 cas de morsures humaines sont
enregistrés chaque année, et le chien est l’espèce la plus impliquée dans les
cas d’agression (97,8%). Parmi les animaux mordeurs, 64,1% ont été mis en
observation et 88,6% des victimes de morsures étaient des humains.
Concernant la distribution géographique des cas de morsures, toutes les 33
préfectures de la Guinée étaient touchées, les zones les plus touchées étant
les préfectures de Nzérékoré et la zone spéciale de Conakry. Concernant la
prévention de la rage humaine, seulement 58,1% des personnes exposées ont
bénéficié d’une prophylaxie post-exposition complète sur la période de
l’étude.
De 2018 à 2020, alors que 2326 cas de morsure ont été notifiés dans le pays,
seulement 47 animaux mordeurs ont fait l’objet d’un diagnostic de
confirmation au laboratoire, dont 34 (72,3%) étaient positifs à la rage. Le
nombre d’échantillons positifs à la rage était plus élevé chez les animaux
mordeurs mâles. La rage canine et humaine demeure un problème de santé
publique en Guinée et des mesures de contrôle doivent être prises pour son
élimination, conformément à l’objectif mondial de zéro cas de rage humaine
à l’horizon 2030. L’étude révèle la nécessité de renforcer la surveillance de
la maladie et de veiller à la promptitude et la complétude des informations
collectées sur la rage par les structures en charge de la prévention et du
contrôle. En outre, il est important de promouvoir le diagnostic de
laboratoire chez les animaux suspects, de renforcer l’engagement
communautaire et d’encourager la collaboration entre les secteurs de la santé
animale et de la santé humaine pour la prise en charge intégrée des cas de
morsuresPRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar, M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche à l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé, Burkina Faso MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar /M. DAHOUROU Laibané Dieudonné, Maître-Assistant à l’Université de Dédougou, Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3172 Amélioration de l’analyse des données sur la situation épidémiologique de la rage animale et humaine en république de Guinée sur la période 2018 à 2020 [texte imprimé] / Aissatou Toure, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 30 p.
PAYS: Guinée
DSOUT: 22/12/2021
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : EPIDEMIOLOGIE RAGE GUINEE Résumé : La rage est une zoonose endémique dans de nombreux pays en
développement et compte parmi les pathologies virales les plus virulentes et
mortelles. Elle constitue une menace pour la santé publique et la santé
animale en Guinée. La présente étude a été conduite pour améliorer la
connaissance de la situation épidémiologie de la rage animale et humaine de
2018 à 2020. Elle a consisté en une collecte de données sur les cas de
morsures, la prophylaxie post-exposition, la mise en observation et le
diagnostic expérimental de la rage chez les animaux mordeurs. Des résultats
obtenus, il ressort qu’en moyenne 775,33 cas de morsures humaines sont
enregistrés chaque année, et le chien est l’espèce la plus impliquée dans les
cas d’agression (97,8%). Parmi les animaux mordeurs, 64,1% ont été mis en
observation et 88,6% des victimes de morsures étaient des humains.
Concernant la distribution géographique des cas de morsures, toutes les 33
préfectures de la Guinée étaient touchées, les zones les plus touchées étant
les préfectures de Nzérékoré et la zone spéciale de Conakry. Concernant la
prévention de la rage humaine, seulement 58,1% des personnes exposées ont
bénéficié d’une prophylaxie post-exposition complète sur la période de
l’étude.
De 2018 à 2020, alors que 2326 cas de morsure ont été notifiés dans le pays,
seulement 47 animaux mordeurs ont fait l’objet d’un diagnostic de
confirmation au laboratoire, dont 34 (72,3%) étaient positifs à la rage. Le
nombre d’échantillons positifs à la rage était plus élevé chez les animaux
mordeurs mâles. La rage canine et humaine demeure un problème de santé
publique en Guinée et des mesures de contrôle doivent être prises pour son
élimination, conformément à l’objectif mondial de zéro cas de rage humaine
à l’horizon 2030. L’étude révèle la nécessité de renforcer la surveillance de
la maladie et de veiller à la promptitude et la complétude des informations
collectées sur la rage par les structures en charge de la prévention et du
contrôle. En outre, il est important de promouvoir le diagnostic de
laboratoire chez les animaux suspects, de renforcer l’engagement
communautaire et d’encourager la collaboration entre les secteurs de la santé
animale et de la santé humaine pour la prise en charge intégrée des cas de
morsuresPRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar, M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche à l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé, Burkina Faso MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar /M. DAHOUROU Laibané Dieudonné, Maître-Assistant à l’Université de Dédougou, Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3172 Réservation
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Titre : Amélioration de l’analyse des données de surveillance épidémiologique du charbon bactéridien chez les ruminants domestiques et les humains en République de Guinée, 2015-2020 Type de document : texte imprimé Auteurs : Mohamed Idriss Doumbouya, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2021 Importance : 30 p. Note générale : PAYS: Guinée
DSOUT: 22/12/2021Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE CHARBON BACTERIDIEN RUMINANT HOMME GUINEE Résumé : Le charbon bactéridien est une zoonose qui affecte de nombreuse espèces de
mammifères, principalement les herbivores (bovins, buffles, ovins, caprins et
équidés) et parfois l’homme, causé par Bacillus anthracis. En Guinée, malgré
la mise en place du réseau REMAGUI (Réseau d’Epidémio-surveillance des
Maladies Animales en Guinée), le charbon bactéridien cause des dégâts chez
les humains et chez les animaux et l’analyse des données est insuffisante. La
présente étude a pour objectif général d’améliorer l’analyse les données de
surveillance épidémiologiques du charbon bactéridien de 2015 à 2020 en
Guinée.
Pour atteindre cet objectif, une étude transversale descriptive rétrospective
sur le Charbon bactéridien a été réalisée entre juillet et octobre 2021 en
Guinée. Les données existantes dans la base SAP et la base REMAGUI ont
été complétées par les rapports mensuels et des fiches d’investigation.
Selon les résultats de la présente étude, la qualité des données est d’une
complétude mauvaise et d’une validité très bonne pour REMAGUI et d’une
complétude bonne et d’une validité très bonne pour SAP. Chez les animaux,
il y a eu 596 cas dont 70,47% de bovins avec une différence très significative
avec un test de Chi-2 qui a permis d’avoir p=< 2.2e-16. 60,60% des
préfectures sur les 33 que compte le pays ont notifié des cas et en avril 2017,
il y a eu la plus grande flambée enregistrée soit 67,05%.Chez les humains, il y
a eu 83 cas confirmés de charbon bactéridien dont 72% d’enfants avec une
moyenne d’âge de 13 ans et 60,24% d’hommes dont la différence n’est pas
statistiquement significative p= 0.06. La fièvre et les croutes noirâtres étaient
les symptômes les plus représentés soit 63% et 43% respectivement avec 4
décès enregistrés dont 2 au mois de juin 2019 à Koubia. Les années 2017,
2018 et 2019 étaient les années épidémiques et les cas étaient distribués dans
les préfectures de Koubia et Lélouma. Chez les ruminants domestiques la
prévalence de cette pathologie est très faible mais la létalité est très élevée.
Le charbon bactéridien représente un problème de santé publique et les
atteintes chez les humains étaient cutanées et digestives. Nous
recommandons la sensibilisation des paysans et des campagnes de
vaccination des animaux domestiques.PRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar MEMBRE : Pr AKAKPO Ayayi Justin, Pr à l’EISMV de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maître-Assistant à l’UFR-S2ATA/UGB Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3171 Amélioration de l’analyse des données de surveillance épidémiologique du charbon bactéridien chez les ruminants domestiques et les humains en République de Guinée, 2015-2020 [texte imprimé] / Mohamed Idriss Doumbouya, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 30 p.
PAYS: Guinée
DSOUT: 22/12/2021
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE CHARBON BACTERIDIEN RUMINANT HOMME GUINEE Résumé : Le charbon bactéridien est une zoonose qui affecte de nombreuse espèces de
mammifères, principalement les herbivores (bovins, buffles, ovins, caprins et
équidés) et parfois l’homme, causé par Bacillus anthracis. En Guinée, malgré
la mise en place du réseau REMAGUI (Réseau d’Epidémio-surveillance des
Maladies Animales en Guinée), le charbon bactéridien cause des dégâts chez
les humains et chez les animaux et l’analyse des données est insuffisante. La
présente étude a pour objectif général d’améliorer l’analyse les données de
surveillance épidémiologiques du charbon bactéridien de 2015 à 2020 en
Guinée.
Pour atteindre cet objectif, une étude transversale descriptive rétrospective
sur le Charbon bactéridien a été réalisée entre juillet et octobre 2021 en
Guinée. Les données existantes dans la base SAP et la base REMAGUI ont
été complétées par les rapports mensuels et des fiches d’investigation.
Selon les résultats de la présente étude, la qualité des données est d’une
complétude mauvaise et d’une validité très bonne pour REMAGUI et d’une
complétude bonne et d’une validité très bonne pour SAP. Chez les animaux,
il y a eu 596 cas dont 70,47% de bovins avec une différence très significative
avec un test de Chi-2 qui a permis d’avoir p=< 2.2e-16. 60,60% des
préfectures sur les 33 que compte le pays ont notifié des cas et en avril 2017,
il y a eu la plus grande flambée enregistrée soit 67,05%.Chez les humains, il y
a eu 83 cas confirmés de charbon bactéridien dont 72% d’enfants avec une
moyenne d’âge de 13 ans et 60,24% d’hommes dont la différence n’est pas
statistiquement significative p= 0.06. La fièvre et les croutes noirâtres étaient
les symptômes les plus représentés soit 63% et 43% respectivement avec 4
décès enregistrés dont 2 au mois de juin 2019 à Koubia. Les années 2017,
2018 et 2019 étaient les années épidémiques et les cas étaient distribués dans
les préfectures de Koubia et Lélouma. Chez les ruminants domestiques la
prévalence de cette pathologie est très faible mais la létalité est très élevée.
Le charbon bactéridien représente un problème de santé publique et les
atteintes chez les humains étaient cutanées et digestives. Nous
recommandons la sensibilisation des paysans et des campagnes de
vaccination des animaux domestiques.PRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar MEMBRE : Pr AKAKPO Ayayi Justin, Pr à l’EISMV de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maître-Assistant à l’UFR-S2ATA/UGB Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3171 Réservation
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Titre : Amélioration de la stratégie de lutte contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche "Une Seule Santé" Type de document : texte imprimé Auteurs : Amadou dit baba Traoré, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2021 Importance : 30 p. Note générale : PAYS: Mali
DSOUT: 09/07/2021
Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : LUTTE RAGE VACCINATION MALI Résumé : La rage est une maladie grave et mortelle touchant aussi bien les pays
développés que ceux à faibles et moyens revenus. Pour un contrôle
efficace de la rage, l’approche multidisciplinaire s’annonce comme une
opportunité pour améliorer les interventions.
Le paradoxe entre la diversité des acteurs et les multiples initiatives d’une
part et la persistance de la maladie d’autre part, met en exergue une
probable absence de collaboration entre les acteurs et de synergie
d’actions dans les interventions.
La présente étude a pour objectif général d’améliorer la stratégie de lutte
contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche
« Une Seule Santé ».
Pour atteindre cet objectif, une enquête transversale et descriptive a été
conduite d’août à décembre 2020 dans le cercle de Kati.
En l’absence d’informations sur les acteurs et leurs rôles dans le contrôle
de la rage animale et humaine, le choix des participants a été effectué en
utilisant la méthode de boule de neige.
Selon les résultats de la présente étude, 74,01% des personnes mordues
dans le District Sanitaire de Kati, ont bénéficié de la prophylaxie
postexposition (PPE) dont50,54% pour la PPE complète et 49,46% pour la
PPE incomplète. Ce district a enregistré une moyenne de 1,14 de cas de
rage humaine sur la période 2014-2020, contre 25,16% de cas de rage
canine dans le secteur vétérinaire. Ce dernier a enregistré une moyenne de
363,29 chiens vaccinés par an et une moyenne de 18,57 chiens par an mis
en observation sur 165 chiens mordeurs durant la même période.
Concernant la prise en charge des cas de morsures, seulement 28,09%
connaissaient la conduite à tenir en cas de morsure de chien.
Par ailleurs, 93,25% des enquêtés ont rapporté l’existence d’activités de
lutte contre la rage dans leurs structures d’appartenance.
En ce qui concerne l’approche « Une Seule Santé » les enquêtés n’étaient
pas assez informés soit 22,47%.
Quant à la mise en œuvre effective de l’approche « Une Seule Santé »
dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, 15,73% des acteurs
enquêtés l’ont jugée moyennement satisfaisante. Pour la pertinence de
l’intégration de cette approche dans le cadre de la lutte contre la rage,
16,85% affirmaient qu’elle était efficace pour l’éradication de la rage en
particulier à travers le développement des synergies et la mutualisation des
ressources entre les secteurs. Cependant, les acteurs ont relevé des
contraintes telles que la faible volonté politique (1,12%), le manque
d’information (2,25%), les conflits d’intérêts entre professionnels (4,49%),
l’absence de suivi et d’évaluation des actions menées (1,12%), la non
implication à tous les niveaux hiérarchiques (2,25%), l’insuffisance des
moyens financiers et logistiques (2,25%) et les crises socio-politiques
(1,12%). Par ailleurs, pour améliorer l’intégration de l'approche « Une
Seule Santé » dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, des
recommandations ont été faites par les participants à l’enquête Il s’agit ;
du renforcement des capacités des acteurs (6,74%), de la sensibilisation et
la vulgarisation de l’approche « Une Seule Santé » à tous les niveaux et à
tous les secteurs (3,37%), du recrutement du personnel (2,25%) et le
financement des activités (3,37%).
A travers cette étude, il transparait clairement qu’il n’y a pas une véritable
adoption de l’approche « Une Seule Santé ».
Cependant en vue d’améliorer la lutte intégrée contre la rage au Mali,
l’adoption et la mise en œuvre de l’approche « Une Seule Santé » dans les
stratégies de lutte s’avère impérative. Par conséquent, des
recommandations ont été formulées à l’endroit des différents acteurs de la
santé publique.PRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA-ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar, M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche, Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), Burkina Faso MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar /M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maitre-Assistant à l’UFR-S2ATA/UGB Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3000 Amélioration de la stratégie de lutte contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche "Une Seule Santé" [texte imprimé] / Amadou dit baba Traoré, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 30 p.
PAYS: Mali
DSOUT: 09/07/2021
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : LUTTE RAGE VACCINATION MALI Résumé : La rage est une maladie grave et mortelle touchant aussi bien les pays
développés que ceux à faibles et moyens revenus. Pour un contrôle
efficace de la rage, l’approche multidisciplinaire s’annonce comme une
opportunité pour améliorer les interventions.
Le paradoxe entre la diversité des acteurs et les multiples initiatives d’une
part et la persistance de la maladie d’autre part, met en exergue une
probable absence de collaboration entre les acteurs et de synergie
d’actions dans les interventions.
La présente étude a pour objectif général d’améliorer la stratégie de lutte
contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche
« Une Seule Santé ».
Pour atteindre cet objectif, une enquête transversale et descriptive a été
conduite d’août à décembre 2020 dans le cercle de Kati.
En l’absence d’informations sur les acteurs et leurs rôles dans le contrôle
de la rage animale et humaine, le choix des participants a été effectué en
utilisant la méthode de boule de neige.
Selon les résultats de la présente étude, 74,01% des personnes mordues
dans le District Sanitaire de Kati, ont bénéficié de la prophylaxie
postexposition (PPE) dont50,54% pour la PPE complète et 49,46% pour la
PPE incomplète. Ce district a enregistré une moyenne de 1,14 de cas de
rage humaine sur la période 2014-2020, contre 25,16% de cas de rage
canine dans le secteur vétérinaire. Ce dernier a enregistré une moyenne de
363,29 chiens vaccinés par an et une moyenne de 18,57 chiens par an mis
en observation sur 165 chiens mordeurs durant la même période.
Concernant la prise en charge des cas de morsures, seulement 28,09%
connaissaient la conduite à tenir en cas de morsure de chien.
Par ailleurs, 93,25% des enquêtés ont rapporté l’existence d’activités de
lutte contre la rage dans leurs structures d’appartenance.
En ce qui concerne l’approche « Une Seule Santé » les enquêtés n’étaient
pas assez informés soit 22,47%.
Quant à la mise en œuvre effective de l’approche « Une Seule Santé »
dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, 15,73% des acteurs
enquêtés l’ont jugée moyennement satisfaisante. Pour la pertinence de
l’intégration de cette approche dans le cadre de la lutte contre la rage,
16,85% affirmaient qu’elle était efficace pour l’éradication de la rage en
particulier à travers le développement des synergies et la mutualisation des
ressources entre les secteurs. Cependant, les acteurs ont relevé des
contraintes telles que la faible volonté politique (1,12%), le manque
d’information (2,25%), les conflits d’intérêts entre professionnels (4,49%),
l’absence de suivi et d’évaluation des actions menées (1,12%), la non
implication à tous les niveaux hiérarchiques (2,25%), l’insuffisance des
moyens financiers et logistiques (2,25%) et les crises socio-politiques
(1,12%). Par ailleurs, pour améliorer l’intégration de l'approche « Une
Seule Santé » dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, des
recommandations ont été faites par les participants à l’enquête Il s’agit ;
du renforcement des capacités des acteurs (6,74%), de la sensibilisation et
la vulgarisation de l’approche « Une Seule Santé » à tous les niveaux et à
tous les secteurs (3,37%), du recrutement du personnel (2,25%) et le
financement des activités (3,37%).
A travers cette étude, il transparait clairement qu’il n’y a pas une véritable
adoption de l’approche « Une Seule Santé ».
Cependant en vue d’améliorer la lutte intégrée contre la rage au Mali,
l’adoption et la mise en œuvre de l’approche « Une Seule Santé » dans les
stratégies de lutte s’avère impérative. Par conséquent, des
recommandations ont été formulées à l’endroit des différents acteurs de la
santé publique.PRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA-ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar, M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche, Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), Burkina Faso MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar /M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maitre-Assistant à l’UFR-S2ATA/UGB Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3000 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M360 MEM21-5 Mémoire Bibliothèque (SID) Mémoires de Master Disponible Documents numériques
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Titre : Analyse du marché de la viande de petits ruminants dans la commune de Vélingara de 2007 à 2016 (Sénégal) Type de document : texte imprimé Auteurs : Josiane Salimata Indoka Kone, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2021 Importance : 30 p. Note générale : PAYS: Côte d’Ivoire
DSOUT: 22/07/2021
Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : MARCHE VIANDE PETIT RUMINANT Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3001 Analyse du marché de la viande de petits ruminants dans la commune de Vélingara de 2007 à 2016 (Sénégal) [texte imprimé] / Josiane Salimata Indoka Kone, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 30 p.
PAYS: Côte d’Ivoire
DSOUT: 22/07/2021
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : MARCHE VIANDE PETIT RUMINANT Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3001 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M361 MEM21-6 Mémoire Bibliothèque (SID) Mémoires de Master Disponible
Titre : Brucellose bovine au Burundi (Afrique du centre) : enquête connaissances, attitudes et pratiques (CAP) et prévalence de l’infection dans les élevages laitiers de la zone péri-urbaine de Bujumbura Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric Kabura, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2021 Importance : 30 p. Note générale : PAYS: Burundi
DSOUT: 23/08/2021
Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : BRUCELLOSE BOVIN BURUNDI Résumé : La brucellose est une maladie hautement contagieuse, son impact économique sur les industries
animales est considérable et c’est une maladie professionnelle et une zoonose accidentelle. L’objectif
de cette étude a été d’évaluer les connaissances, les attitudes et pratiques vis à vis de la brucellose
bovine dans la zone péri-urbaine de Bujumbura et en déterminer sa prévalence. L’étude a concerné
87 exploitations de vaches laitières. De plus, 87 éleveurs de bétail ont été enquêtés sur leurs
connaissances, attitudes et pratiques sur la brucellose. Par ailleurs, 87 échantillons de lait de mélange
et 412 prélèvements de sang ont été prélevés et analysés respectivement par ELISA indirecte et au
Rose bengale. Il résulte de cette enquête que 86,2 % des éleveurs ont déjà entendu parler de la
brucellose et 80% d’entre eux ont affirmé le caractère zoonotique de la brucellose. Selon 76% des
éleveurs, l’espèce bovine est la seule sensible à la brucellose ; l’avortement et l’inflammation du
genou étant les principaux signes caractéristiques (28,54%). Les principaux modes de transmissions
décris étaient la consommation de : lait cru (18,7%) et produits laitiers (17,3%). En cas de suspicion
de brucellose dans le troupeau, la majorité des éleveurs (69,7%) demandent conseils au vétérinaire ou
technicien vétérinaire, d’autres (57,4%) essayait parfois de vendre les animaux au marché et la plupart
des éleveurs (53,19%) n’achètera jamais un vaccin. Des prévalences de 18,39% et 15,04% ont
respectivement été notées dans le lait de mélange et le sang. Compte tenu du non-respect des bonnes
pratiques d’hygiène dans la traite et la gestion des produits d’avortement, le personnel d’élevage est
fortement exposé à l’infection. Notre étude pourrait être le point de départ d’une enquête plus vaste
intégrant les données animales et humaines pour une meilleure cartographie de l’infection et une
meilleure surveillance intégrée selon les lignes directrices du concept Une Seule Santé.PRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. AKAKPO Justin Ayayi, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) MEMBRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) /M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal)/M. DAHOUROU Laibané Dieudonné, Maitre-Assistant de l’université de Dédougou (Burkina Faso) CO-DIRECTEUR : Mme NDOUR Andrée Prisca Ndjoug, DVM, PhD, Assistante de recherche projet ZELS Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3168 Brucellose bovine au Burundi (Afrique du centre) : enquête connaissances, attitudes et pratiques (CAP) et prévalence de l’infection dans les élevages laitiers de la zone péri-urbaine de Bujumbura [texte imprimé] / Eric Kabura, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 30 p.
PAYS: Burundi
DSOUT: 23/08/2021
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : BRUCELLOSE BOVIN BURUNDI Résumé : La brucellose est une maladie hautement contagieuse, son impact économique sur les industries
animales est considérable et c’est une maladie professionnelle et une zoonose accidentelle. L’objectif
de cette étude a été d’évaluer les connaissances, les attitudes et pratiques vis à vis de la brucellose
bovine dans la zone péri-urbaine de Bujumbura et en déterminer sa prévalence. L’étude a concerné
87 exploitations de vaches laitières. De plus, 87 éleveurs de bétail ont été enquêtés sur leurs
connaissances, attitudes et pratiques sur la brucellose. Par ailleurs, 87 échantillons de lait de mélange
et 412 prélèvements de sang ont été prélevés et analysés respectivement par ELISA indirecte et au
Rose bengale. Il résulte de cette enquête que 86,2 % des éleveurs ont déjà entendu parler de la
brucellose et 80% d’entre eux ont affirmé le caractère zoonotique de la brucellose. Selon 76% des
éleveurs, l’espèce bovine est la seule sensible à la brucellose ; l’avortement et l’inflammation du
genou étant les principaux signes caractéristiques (28,54%). Les principaux modes de transmissions
décris étaient la consommation de : lait cru (18,7%) et produits laitiers (17,3%). En cas de suspicion
de brucellose dans le troupeau, la majorité des éleveurs (69,7%) demandent conseils au vétérinaire ou
technicien vétérinaire, d’autres (57,4%) essayait parfois de vendre les animaux au marché et la plupart
des éleveurs (53,19%) n’achètera jamais un vaccin. Des prévalences de 18,39% et 15,04% ont
respectivement été notées dans le lait de mélange et le sang. Compte tenu du non-respect des bonnes
pratiques d’hygiène dans la traite et la gestion des produits d’avortement, le personnel d’élevage est
fortement exposé à l’infection. Notre étude pourrait être le point de départ d’une enquête plus vaste
intégrant les données animales et humaines pour une meilleure cartographie de l’infection et une
meilleure surveillance intégrée selon les lignes directrices du concept Une Seule Santé.PRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. AKAKPO Justin Ayayi, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) MEMBRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) /M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal)/M. DAHOUROU Laibané Dieudonné, Maitre-Assistant de l’université de Dédougou (Burkina Faso) CO-DIRECTEUR : Mme NDOUR Andrée Prisca Ndjoug, DVM, PhD, Assistante de recherche projet ZELS Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3168 Réservation
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