Service d'Information et de Documentation
Catégories
Documents disponibles dans cette catégorie (37)
Interroger des sources externes
Evaluation de la couverture immunitaire contre la peste des petits ruminants après la campagne de vaccination 2020 au Sénégal / Demba FALL (2023)
Titre : Evaluation de la couverture immunitaire contre la peste des petits ruminants après la campagne de vaccination 2020 au Sénégal Type de document : texte imprimé Auteurs : Demba FALL, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2023 Importance : 96p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : PESTE DES PETITS RUMINANTS PESTE VACCINATION SENEGAL Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La peste des petits ruminants (PPR) est une maladie transfrontalière, virale et contagieuse à déclaration obligatoire.
Elle affecte principalement les caprins, les ovins et les petits ruminants sauvages. Avec un taux de mortalité supérieur à 80%, elle est considérée comme l’une des maladies les plus dévastatrices des cheptels de petits ruminants. Ainsi le Sénégal s’est inscrit à la Stratégie mondiale pour le contrôle et l’éradication de la PPR et son élimination en 2030.
La présente étude a été menée de juillet à septembre 2019 à la Direction des services Vétérinaires (DSV) et Laboratoire National d’Elevage et de Recherches Vétérinaires (LNERV). Elle a pour objectif d’évaluer le statut immunitaire du cheptel de petits ruminants.
Ainsi, 19 588 sérums ont été collectés sur les 504 communes et transmis à(LNERV) par la (DSV). Cependant, après triage les analyses ont été effectuées sur 19 147 sérums.
La technique ELISA de compétition, nous a permis d’avoir un nombre de positif de 13 059 et par conséquent un taux de couverture immunitaire de 68,02%. Ce taux de couverture immunitaire est variable selon les régions. Les régions ayant enregistré les taux de couverture immunitaire les plus élevés sont celles de Kaolack, Tambacounda, Kolda, Fatick et Saint-Louis avec des taux respectifs de 78,65%, 74,84%, 73,44%, 72,92% et 71,07%. Les régions ayant les plus faibles taux de couverture immunitaire sont celles de Louga, Thiès, Ziguinchor avec respectivement 60,70%, 62,78% et 62,88% .Les paramètres tels que le sexe, et l’espèce et l’âge ont été analysés.
Au vue de ces résultats, nous recommandons aux acteurs de la santé animale de maintenir cette tendance en doublant d’effort en matière de vaccination.PRESIDENT DE JURY : M. Gora MBAYE DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI RAPPORTEUR : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI MEMBRE : M. Gualbert Simon NTEME ELLA DATE DE SOUTENANCE : 22/03/2023 PAYS : Sénégal Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5031 Evaluation de la couverture immunitaire contre la peste des petits ruminants après la campagne de vaccination 2020 au Sénégal [texte imprimé] / Demba FALL, Auteur . - Dakar : EISMV, 2023 . - 96p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : PESTE DES PETITS RUMINANTS PESTE VACCINATION SENEGAL Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La peste des petits ruminants (PPR) est une maladie transfrontalière, virale et contagieuse à déclaration obligatoire.
Elle affecte principalement les caprins, les ovins et les petits ruminants sauvages. Avec un taux de mortalité supérieur à 80%, elle est considérée comme l’une des maladies les plus dévastatrices des cheptels de petits ruminants. Ainsi le Sénégal s’est inscrit à la Stratégie mondiale pour le contrôle et l’éradication de la PPR et son élimination en 2030.
La présente étude a été menée de juillet à septembre 2019 à la Direction des services Vétérinaires (DSV) et Laboratoire National d’Elevage et de Recherches Vétérinaires (LNERV). Elle a pour objectif d’évaluer le statut immunitaire du cheptel de petits ruminants.
Ainsi, 19 588 sérums ont été collectés sur les 504 communes et transmis à(LNERV) par la (DSV). Cependant, après triage les analyses ont été effectuées sur 19 147 sérums.
La technique ELISA de compétition, nous a permis d’avoir un nombre de positif de 13 059 et par conséquent un taux de couverture immunitaire de 68,02%. Ce taux de couverture immunitaire est variable selon les régions. Les régions ayant enregistré les taux de couverture immunitaire les plus élevés sont celles de Kaolack, Tambacounda, Kolda, Fatick et Saint-Louis avec des taux respectifs de 78,65%, 74,84%, 73,44%, 72,92% et 71,07%. Les régions ayant les plus faibles taux de couverture immunitaire sont celles de Louga, Thiès, Ziguinchor avec respectivement 60,70%, 62,78% et 62,88% .Les paramètres tels que le sexe, et l’espèce et l’âge ont été analysés.
Au vue de ces résultats, nous recommandons aux acteurs de la santé animale de maintenir cette tendance en doublant d’effort en matière de vaccination.PRESIDENT DE JURY : M. Gora MBAYE DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI RAPPORTEUR : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI MEMBRE : M. Gualbert Simon NTEME ELLA DATE DE SOUTENANCE : 22/03/2023 PAYS : Sénégal Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5031 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1661 TD23-14 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
TD23-14Adobe Acrobat PDF Evaluation des déterminants de l’adoption d’un paquet hygiène d’intervention sanitaire dans les dibiteries de Dakar (Sénégal) / Nebnonman Alain ZONGO (2023)
Titre : Evaluation des déterminants de l’adoption d’un paquet hygiène d’intervention sanitaire dans les dibiteries de Dakar (Sénégal) Type de document : texte imprimé Auteurs : Nebnonman Alain ZONGO, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2023 Importance : 80p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : HYGIENE DE LA VIANDE DIBITERIE DAKAR Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La présente étude a pour objectif d’évaluer le niveau d’adoption d’un paquet hygiène d’intervention sanitaire dans les dibiteries. L’étude a été conduite dans les quatre (04) départements de la région de Dakar (Rufisque, Guediéwaye, Pikine, Dakar) sur deux groupes de tenanciers. Un premier groupe ayant été impliqué dans l’étude d’intervention et l’autre groupe, exclu de cette étude. Au total 49 dibitiers ont été enquêtés dont 19 du premier groupe et 30 du deuxième groupe.
Il ressort de cette enquête que la plupart des enquêtés sont dans la tranche d’âge de 30 à 50 ans 79% pour le groupe d’intervention et 70% pour le second groupe. La majorité des acteurs ont une expérience de travail de 10 à 20 ans et sont mariés pour la plupart. La majorité des tenanciers ont un niveau d’étude coranique et franco-arabe. Seulement une minorité des tenanciers appartiennent à des groupements d’intérêt économique et ne disposent pas de crédits de microfinance.
Par ailleurs, l’ensemble des tenanciers de dibiteries affirment conserver leurs matières premières (viandes) au réfrigérateur (100%) pour le premier groupe et (83%) pour le second groupe. Aussi pratiquent-t-ils l’accrochage de la viande à l’air libre (74% pour le groupe d’intervention et 83% pour le deuxième groupe sans intervention. Cependant, ils affirment pour la majorité que cela ne comporte pas de dangers.
Du reste, l’enquête nous a permis de classifier les tenanciers qui ont bénéficié de l’intervention en deux catégories : ceux qui ont faiblement adopté le paquet d’hygiène soit 79% et seulement 21% qui l’ont fortement adopté. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce niveau d’adoption du paquet d’hygiène notamment le niveau d’étude et la nationalité des dibitiers. Les dibitiers qui ont un niveau d’étude secondaire ont un niveau d’adoption élevé (100%) comparativement à ceux qui ont un niveau d’étude coranique ou franco-arabe. De plus, les nationalités sénégalaise (91%) et mauritanienne (100%) ont un niveau d’adoption faible contrairement aux autres nationalités telles que les burkinabè et les nigériennes (100%) qui ont un niveau élevé d’adoption.
Enfin, la pandémie de la COVID-19, a impacté les activités des dibiteries (74% des dibiteries avec intervention et 87% des dibiteries sans intervention) avec pour conséquences une diminution du nombre de clients et une baisse des ventes. Face à cette situation, des stratégies ont été adoptées par les tenanciers pour renforcer l’hygiène telle que le lavage des mains, l’utilisation de gel hydro alcoolique et le nettoyage régulier.
A la lumière de résultats obtenus, nous recommandons aux tenanciers de dibiteries de mettre un point d’honneur sur l’hygiène dans leur pratique quotidienne ; à l’Etat de multiplier les contrôles dans les dibiteries et enfin aux consommateurs d’être très exigeants avec l’hygiène dans ces ateliers afin de préserver leur santé.PRESIDENT DE JURY : M. BATHILY El Hadji Amadou Lamine DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. NTEME ELLA Gualbert Simon RAPPORTEUR : M. NTEME ELLA Gualbert Simon MEMBRE : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco CO-DIRECTEUR : M. OSSEBI Walter DATE DE SOUTENANCE : 29/07/2023 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5116 Evaluation des déterminants de l’adoption d’un paquet hygiène d’intervention sanitaire dans les dibiteries de Dakar (Sénégal) [texte imprimé] / Nebnonman Alain ZONGO, Auteur . - Dakar : EISMV, 2023 . - 80p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : HYGIENE DE LA VIANDE DIBITERIE DAKAR Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La présente étude a pour objectif d’évaluer le niveau d’adoption d’un paquet hygiène d’intervention sanitaire dans les dibiteries. L’étude a été conduite dans les quatre (04) départements de la région de Dakar (Rufisque, Guediéwaye, Pikine, Dakar) sur deux groupes de tenanciers. Un premier groupe ayant été impliqué dans l’étude d’intervention et l’autre groupe, exclu de cette étude. Au total 49 dibitiers ont été enquêtés dont 19 du premier groupe et 30 du deuxième groupe.
Il ressort de cette enquête que la plupart des enquêtés sont dans la tranche d’âge de 30 à 50 ans 79% pour le groupe d’intervention et 70% pour le second groupe. La majorité des acteurs ont une expérience de travail de 10 à 20 ans et sont mariés pour la plupart. La majorité des tenanciers ont un niveau d’étude coranique et franco-arabe. Seulement une minorité des tenanciers appartiennent à des groupements d’intérêt économique et ne disposent pas de crédits de microfinance.
Par ailleurs, l’ensemble des tenanciers de dibiteries affirment conserver leurs matières premières (viandes) au réfrigérateur (100%) pour le premier groupe et (83%) pour le second groupe. Aussi pratiquent-t-ils l’accrochage de la viande à l’air libre (74% pour le groupe d’intervention et 83% pour le deuxième groupe sans intervention. Cependant, ils affirment pour la majorité que cela ne comporte pas de dangers.
Du reste, l’enquête nous a permis de classifier les tenanciers qui ont bénéficié de l’intervention en deux catégories : ceux qui ont faiblement adopté le paquet d’hygiène soit 79% et seulement 21% qui l’ont fortement adopté. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce niveau d’adoption du paquet d’hygiène notamment le niveau d’étude et la nationalité des dibitiers. Les dibitiers qui ont un niveau d’étude secondaire ont un niveau d’adoption élevé (100%) comparativement à ceux qui ont un niveau d’étude coranique ou franco-arabe. De plus, les nationalités sénégalaise (91%) et mauritanienne (100%) ont un niveau d’adoption faible contrairement aux autres nationalités telles que les burkinabè et les nigériennes (100%) qui ont un niveau élevé d’adoption.
Enfin, la pandémie de la COVID-19, a impacté les activités des dibiteries (74% des dibiteries avec intervention et 87% des dibiteries sans intervention) avec pour conséquences une diminution du nombre de clients et une baisse des ventes. Face à cette situation, des stratégies ont été adoptées par les tenanciers pour renforcer l’hygiène telle que le lavage des mains, l’utilisation de gel hydro alcoolique et le nettoyage régulier.
A la lumière de résultats obtenus, nous recommandons aux tenanciers de dibiteries de mettre un point d’honneur sur l’hygiène dans leur pratique quotidienne ; à l’Etat de multiplier les contrôles dans les dibiteries et enfin aux consommateurs d’être très exigeants avec l’hygiène dans ces ateliers afin de préserver leur santé.PRESIDENT DE JURY : M. BATHILY El Hadji Amadou Lamine DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. NTEME ELLA Gualbert Simon RAPPORTEUR : M. NTEME ELLA Gualbert Simon MEMBRE : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco CO-DIRECTEUR : M. OSSEBI Walter DATE DE SOUTENANCE : 29/07/2023 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5116 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1690 TD23-43 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
TD23-43Adobe Acrobat PDF Evaluation participative des campagnes payantes de vaccination contre la maladie de Newcastle dans les élevages traditionnels dans la région du Centre au Burkina Faso (Afrique de l’Ouest) / Afsatou Décard SAWADOGO (2023)
Titre : Evaluation participative des campagnes payantes de vaccination contre la maladie de Newcastle dans les élevages traditionnels dans la région du Centre au Burkina Faso (Afrique de l’Ouest) Type de document : texte imprimé Auteurs : Afsatou Décard SAWADOGO, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2023 Importance : 78p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : MALADIE DE NEWCASTLE VACCINATION ELEVAGE TRADITIONNEL BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La maladie de Newcastle est la pathologie dominante en aviculture villageoise au Burkina Faso. Pour contrôler cette maladie surtout en élevage villageois, une campagne de vaccination est organisée annuellement sur l’ensemble du territoire. Malgré l’organisation de la campagne et la disponibilité des vaccins efficaces pour contrôler cette pathologie, le taux de couverture vaccinale reste faible. C’est ainsi que nous avons entreprit la présente étude portant sur l’« Evaluation participative des campagnes payantes de vaccination contre la maladie de Newcastle des élevages traditionnels dans la région du centre au Burkina Faso ». Cette étude décrit les pratiques de gestion de la volaille villageoise, les connaissances des aviculteurs traditionnels sur la Newcastle et identifie les facteurs qui déterminent le choix des aviculteurs par rapport à la vaccination. Deux types d’enquêtes ont été menées dans trois communes de la province de Kadiogo, la première enquête de 71 questions a concerné au total 503 éleveurs traditionnels et la seconde a consisté à interviewer 20 acteurs impliqués dans la réalisation de la campagne de vaccination contre la maladie de Newcastle. Les données collectées de Septembre à Décembre 2022 à l’aide de fiches d’enquêtes ont ensuite été saisies sur Kobocollect version 1. 30. 1 puis exportées dans le tableur Excel Microsoft Office 2013 avant d’être analysées sur le logiciel R Version 3.5.2. Les résultats de notre étude ont montré que la majorité des producteurs traditionnels était des hommes, et 38,6 % avaient déjà reçu une formation en aviculture. La majeure partie des éleveurs gardaient leurs oiseaux dans des poulaillers en « banco » et environ 54,2% d’entre eux effectuaient le nettoyage de leurs poulaillers. La maladie de Newcastle était fréquente dans les élevages visités surtout pendant les périodes froides. Environ 57,1% des enquêtés avaient un niveau de connaissance satisfaisant sur la maladie. Les aviculteurs se basaient sur la torsion du cou (55,8%) les diarrhées verdâtres (57,2%), la paralysie (29,4%) et les mortalités subites (26,2%) pour suspecter la Newcastle. Seulement 5,2% des répondants ne connaissaient pas l’existe d’un vaccin contre la Newcastle. Parmi les éleveurs enquêtés, 57,4% avaient participé à la dernière campagne de vaccination payante contre la Newcastle. L’étude a montré que l’adoption de la vaccination par les aviculteurs traditionnels est liée à plusieurs facteurs comme le genre, le niveau de connaissance sur la Newcastle et la formation en aviculture. De même, elle dépendait de la taille du cheptel et de la présence d’un abri pour les oiseaux. Sur la base des résultats, nous avons formulé des recommandations aux aviculteurs traditionnels, à la Direction de la Promotion de l’Aviculture, et aux acteurs de la recherche. PRESIDENT DE JURY : M. DIOUF Louis Augustin Diaga DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine RAPPORTEUR : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine MEMBRE : M. GBATI Oubri Bassa CO-DIRECTEUR : M. DAHOUROU Laibané Dieudonné DATE DE SOUTENANCE : 29/07/2023 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5110 Evaluation participative des campagnes payantes de vaccination contre la maladie de Newcastle dans les élevages traditionnels dans la région du Centre au Burkina Faso (Afrique de l’Ouest) [texte imprimé] / Afsatou Décard SAWADOGO, Auteur . - Dakar : EISMV, 2023 . - 78p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : MALADIE DE NEWCASTLE VACCINATION ELEVAGE TRADITIONNEL BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La maladie de Newcastle est la pathologie dominante en aviculture villageoise au Burkina Faso. Pour contrôler cette maladie surtout en élevage villageois, une campagne de vaccination est organisée annuellement sur l’ensemble du territoire. Malgré l’organisation de la campagne et la disponibilité des vaccins efficaces pour contrôler cette pathologie, le taux de couverture vaccinale reste faible. C’est ainsi que nous avons entreprit la présente étude portant sur l’« Evaluation participative des campagnes payantes de vaccination contre la maladie de Newcastle des élevages traditionnels dans la région du centre au Burkina Faso ». Cette étude décrit les pratiques de gestion de la volaille villageoise, les connaissances des aviculteurs traditionnels sur la Newcastle et identifie les facteurs qui déterminent le choix des aviculteurs par rapport à la vaccination. Deux types d’enquêtes ont été menées dans trois communes de la province de Kadiogo, la première enquête de 71 questions a concerné au total 503 éleveurs traditionnels et la seconde a consisté à interviewer 20 acteurs impliqués dans la réalisation de la campagne de vaccination contre la maladie de Newcastle. Les données collectées de Septembre à Décembre 2022 à l’aide de fiches d’enquêtes ont ensuite été saisies sur Kobocollect version 1. 30. 1 puis exportées dans le tableur Excel Microsoft Office 2013 avant d’être analysées sur le logiciel R Version 3.5.2. Les résultats de notre étude ont montré que la majorité des producteurs traditionnels était des hommes, et 38,6 % avaient déjà reçu une formation en aviculture. La majeure partie des éleveurs gardaient leurs oiseaux dans des poulaillers en « banco » et environ 54,2% d’entre eux effectuaient le nettoyage de leurs poulaillers. La maladie de Newcastle était fréquente dans les élevages visités surtout pendant les périodes froides. Environ 57,1% des enquêtés avaient un niveau de connaissance satisfaisant sur la maladie. Les aviculteurs se basaient sur la torsion du cou (55,8%) les diarrhées verdâtres (57,2%), la paralysie (29,4%) et les mortalités subites (26,2%) pour suspecter la Newcastle. Seulement 5,2% des répondants ne connaissaient pas l’existe d’un vaccin contre la Newcastle. Parmi les éleveurs enquêtés, 57,4% avaient participé à la dernière campagne de vaccination payante contre la Newcastle. L’étude a montré que l’adoption de la vaccination par les aviculteurs traditionnels est liée à plusieurs facteurs comme le genre, le niveau de connaissance sur la Newcastle et la formation en aviculture. De même, elle dépendait de la taille du cheptel et de la présence d’un abri pour les oiseaux. Sur la base des résultats, nous avons formulé des recommandations aux aviculteurs traditionnels, à la Direction de la Promotion de l’Aviculture, et aux acteurs de la recherche. PRESIDENT DE JURY : M. DIOUF Louis Augustin Diaga DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine RAPPORTEUR : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine MEMBRE : M. GBATI Oubri Bassa CO-DIRECTEUR : M. DAHOUROU Laibané Dieudonné DATE DE SOUTENANCE : 29/07/2023 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5110 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1685 TD23-38 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
TD23-38Adobe Acrobat PDF Evaluation de la perception des éleveurs sur l’insémination artificielle bovine dans la zone périurbaine de Bamako / Founè BERTHE (2023)
Titre : Evaluation de la perception des éleveurs sur l’insémination artificielle bovine dans la zone périurbaine de Bamako Type de document : texte imprimé Auteurs : Founè BERTHE, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2023 Importance : 66p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : INSEMINATION ARTIFICIELLE BOVIN ELEVEUR BAMAKO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Menée dans la zone périurbaine de Bamako, au Mali, l'étude visait à évaluer les perceptions des éleveurs sur l'insémination artificielle (IA). L'échantillon comprenait 80 participants répartis en deux groupes équilibrés, avec 40 éleveurs utilisant l'IA et 40 ne l'utilisant pas. Les éleveurs sont principalement des hommes (91%) issus de différentes communautés ethniques dont l’ethnie peulh ses fait démarqué. La plupart avaient entre 25 et 50 ans, avec différents niveaux d'éducation. Ils conduisent leur troupeau selon le système semi-intensif et pratiquent l'élevage comme activités secondaires. Les éleveurs obtiennent leurs troupeaux principalement par achat, dont la taille varie. L'objectif principal de l'adoption de l'IA est d'augmenter la productivité des produits laitiers et de la viande, avec un taux d'acceptation global de 40 %.
L'étude montre que l'IA est largement connue des agriculteurs et que le moteur de son adoption est d'améliorer la production de lait et la qualité de la viande. Les races bovines exotiques, notamment Montbéliard et Holstein, sont privilégiées. Les principaux freins à l'adoption sont le coût, la distance et le rejet par certains éleveurs. Le taux de réussite de l’IA est jugé satisfaisant par les éleveurs, mais le taux d'avortement est relativement faible et surviennent suite à la fièvre aphteuse. Les éleveurs considèrent que les taux de fertilité obtenus grâce à l'IA sont satisfaisants, attribuant ce succès à la chance, aux conditions d'élevage et enfin à l'expertise des éleveurs. L'étude souligne l'importance de l'information, de la sensibilisation et des mesures concrètes pour promouvoir l'adoption de l'IA, ainsi que pour améliorer l'accès des éleveurs à cette technologie et renforcer leurs connaissances et leurs compétences. Les conclusions de l'étude servent de base à l'élaboration de stratégies visant à améliorer la productivité et la gestion de la filière bovine dans la zone périurbaine de Bamako.PRESIDENT DE JURY : M. FALL Mamadou DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. MISSOHOU Ayao RAPPORTEUR : M. MISSOHOU Ayao MEMBRE : M. NTEME ELLA Gualbert Simon DATE DE SOUTENANCE : 01/08/2023 PAYS : Mali Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5115 Evaluation de la perception des éleveurs sur l’insémination artificielle bovine dans la zone périurbaine de Bamako [texte imprimé] / Founè BERTHE, Auteur . - Dakar : EISMV, 2023 . - 66p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : INSEMINATION ARTIFICIELLE BOVIN ELEVEUR BAMAKO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Menée dans la zone périurbaine de Bamako, au Mali, l'étude visait à évaluer les perceptions des éleveurs sur l'insémination artificielle (IA). L'échantillon comprenait 80 participants répartis en deux groupes équilibrés, avec 40 éleveurs utilisant l'IA et 40 ne l'utilisant pas. Les éleveurs sont principalement des hommes (91%) issus de différentes communautés ethniques dont l’ethnie peulh ses fait démarqué. La plupart avaient entre 25 et 50 ans, avec différents niveaux d'éducation. Ils conduisent leur troupeau selon le système semi-intensif et pratiquent l'élevage comme activités secondaires. Les éleveurs obtiennent leurs troupeaux principalement par achat, dont la taille varie. L'objectif principal de l'adoption de l'IA est d'augmenter la productivité des produits laitiers et de la viande, avec un taux d'acceptation global de 40 %.
L'étude montre que l'IA est largement connue des agriculteurs et que le moteur de son adoption est d'améliorer la production de lait et la qualité de la viande. Les races bovines exotiques, notamment Montbéliard et Holstein, sont privilégiées. Les principaux freins à l'adoption sont le coût, la distance et le rejet par certains éleveurs. Le taux de réussite de l’IA est jugé satisfaisant par les éleveurs, mais le taux d'avortement est relativement faible et surviennent suite à la fièvre aphteuse. Les éleveurs considèrent que les taux de fertilité obtenus grâce à l'IA sont satisfaisants, attribuant ce succès à la chance, aux conditions d'élevage et enfin à l'expertise des éleveurs. L'étude souligne l'importance de l'information, de la sensibilisation et des mesures concrètes pour promouvoir l'adoption de l'IA, ainsi que pour améliorer l'accès des éleveurs à cette technologie et renforcer leurs connaissances et leurs compétences. Les conclusions de l'étude servent de base à l'élaboration de stratégies visant à améliorer la productivité et la gestion de la filière bovine dans la zone périurbaine de Bamako.PRESIDENT DE JURY : M. FALL Mamadou DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. MISSOHOU Ayao RAPPORTEUR : M. MISSOHOU Ayao MEMBRE : M. NTEME ELLA Gualbert Simon DATE DE SOUTENANCE : 01/08/2023 PAYS : Mali Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5115 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1696 TD23-49 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
TD23-49Adobe Acrobat PDF Evaluation socio-économique de la production laitière dans le département du Borgou (Bénin) / Lucien Djiman GBAGBO (2023)
Titre : Evaluation socio-économique de la production laitière dans le département du Borgou (Bénin) Type de document : texte imprimé Auteurs : Lucien Djiman GBAGBO, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2023 Importance : 89p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : PRODUCTION LAITIERE BORGOU BENIN Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Un des plus grands défis auquel le Bénin est confronté dans le troisième millénaire est de garantir la sécurité alimentaire à sa population face à la démographie galopante et la crise économique qui perdure. L’agriculture en général et l’élevage en particulier reste une des voies utilisées pour atteindre cet objectif. Des efforts financiers et humains ont été déployés pour l’amélioration du cheptel bovin afin d’accroître la production de viande et de lait. Si le lait, le principal produit issu de l’élevage des bovins a fait l’objet de nombreuses études, il n’en reste pas moins que des aspects comme la socio-économie du lait ont souvent été négligés. L’intérêt de la présente étude faire une analyse socio-économique de la production laitière auprès des acteurs dans le département du Borgou (Bénin). L’étude s’est déroulée d’août à octobre 2021 et a porté sur 92 éleveurs, 3 collecteurs, et 61 transformateurs dans les communes de Parakou et de N’Dali
Après analyse des résultats, il ressort de cette étude que :
L’élevage des bovins est pratiqué essentiellement par des hommes (100%). Les éleveurs sont en majorité des Peulhs (91,30%) et sont pour la plupart mariés (96,70 %). Ils sont en grande partie analphabètes (73,9 %) et l’élevage constitue leur principale activité (92,4 %). Plus de la moitié (57,6%) des éleveurs sont affiliés à l’ANOPER qui est la principale organisation des éleveurs de ruminants au Bénin. Le cheptel est composé essentiellement de races locales avec une prédominance des Taurins borgou (45,7%). L’alimentation des animaux est constituée essentiellement de pâturage naturel et des résidus de récolte. Du fait de la rareté du pâturage en saison sèche, 67,4% des éleveurs font une complémentation avec du tourteau de coton. La traite du lait est manuelle et elle est effectuée tous les matins principalement par les enfants et les bergers. La production journalière moyenne par vache est de 0,56 ±0,16 L en saison sèche et de 1,83 ± 0,23 L en saison des pluies. Quotidiennement, environ 15,43% de la production est destinées à la consommation familiale et 84,57% sont commercialisées. En saison sèche le prix moyen du litre du lait cru est de 408,15 ± 60,34 F CFA contre 346,74 ± 59,20 F CFA en saison pluvieuse. La vente du lait permet aux producteurs de gagner en saison sèche 3350,91 FCFA/ j contre 11067,94 FCFA/j en saison pluvieuse. Ces gains quotidiens sont destinés aux dépenses alimentaires pour la famille, à l’éducation des enfants, à la prise en charge des membres de la famille ou des animaux en cas de maladie.
La collecte du lait est une activité marginalisée. Les acteurs de la collecte sont très peu représentés dans la filière. Les quelques acteurs rencontrés sont tous des hommes mariés issus de différents groupes ethniques [Peulh (1/3), Dendi (1/3) et Bariba (1/3)]. Ils sont pour la plupart analphabètes (2/3). La collecte du lait est effectuée tous les matins à l’aide d’une motocyclette. Chaque collecteur a ses fournisseurs selon un accord verbal. En moyenne, 88,33 litres de lait sont collectés par jour. Le prix d’achat du lait varie entre 275 et 450 FCFA. Après la collecte, le lait est revendu directement aux commerçants détaillants ou au niveau du marché local au prix moyen de 483,33 ± 28,8 FCFA. Cette activité génère quotidiennement aux acteurs 5333,33 ± 2081,66 FCFA qui sont utilisés pour l’achat de petits ruminants, l’éducation des enfants, le renouvèlement de la motocyclette.
La transformation du lait est artisanale et elle est assurée en grande partie par des femmes (98,4%) principalement d’ethnie Peulh et sont en majorité des analphabètes (93,4 %). Les produits issus de cette transformation sont le fromage local appelé Wagashi, le lait pasteurisé et l’huile de beurre. La quantité de lait cru transformée quotidiennement varie entre 10 et 150 litres avec une moyenne de 42,87 ± 37,56 litres. Le prix du fromage fabriqué varie entre 500 et 700 FCFA en fonction du calibre tandis que le litre du lait pasteurisé est vendu à 475,86 ± 47,47 FCFA et l’huile de beurre est destinée uniquement à la consommation familiale. Le revenu des transformateurs est estimé à 2286,89 ± 1694 FCFA. Il est utilisé par la plupart des transformateurs pour l’alimentation familiale et l’achat de petits ruminants.
Le niveau organisationnel entre acteurs de la filière est très faible. La seule organisation identifiée concerne l’amont de la filière. À l’aval de la filière, les acteurs présents ne sont pas réunis en corporation. L’organisation existante en amont de la filière est l’ANOPER. Les relations d’échanges entre les acteurs ne se reposent pas sur des engagements contractuels fermes, mais sur des relations informelles basées sur la confiance.
A la lumière des résultats et des observations effectuées sur le terrain, des recommandations ont été adressées aux (i) décideurs administratifs et politiques et (ii) éleveurs, collecteurs et transformateurs de lait.PRESIDENT DE JURY : M. BATHILY El Hadji Amadou Lamine DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. NTEME ELLA Gualbert Simon RAPPORTEUR : M. NTEME ELLA Gualbert Simon MEMBRE : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco CO-DIRECTEUR : M. OSSEBI Walter DATE DE SOUTENANCE : 24/07/2023 PAYS : Bénin Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5117 Evaluation socio-économique de la production laitière dans le département du Borgou (Bénin) [texte imprimé] / Lucien Djiman GBAGBO, Auteur . - Dakar : EISMV, 2023 . - 89p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : PRODUCTION LAITIERE BORGOU BENIN Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Un des plus grands défis auquel le Bénin est confronté dans le troisième millénaire est de garantir la sécurité alimentaire à sa population face à la démographie galopante et la crise économique qui perdure. L’agriculture en général et l’élevage en particulier reste une des voies utilisées pour atteindre cet objectif. Des efforts financiers et humains ont été déployés pour l’amélioration du cheptel bovin afin d’accroître la production de viande et de lait. Si le lait, le principal produit issu de l’élevage des bovins a fait l’objet de nombreuses études, il n’en reste pas moins que des aspects comme la socio-économie du lait ont souvent été négligés. L’intérêt de la présente étude faire une analyse socio-économique de la production laitière auprès des acteurs dans le département du Borgou (Bénin). L’étude s’est déroulée d’août à octobre 2021 et a porté sur 92 éleveurs, 3 collecteurs, et 61 transformateurs dans les communes de Parakou et de N’Dali
Après analyse des résultats, il ressort de cette étude que :
L’élevage des bovins est pratiqué essentiellement par des hommes (100%). Les éleveurs sont en majorité des Peulhs (91,30%) et sont pour la plupart mariés (96,70 %). Ils sont en grande partie analphabètes (73,9 %) et l’élevage constitue leur principale activité (92,4 %). Plus de la moitié (57,6%) des éleveurs sont affiliés à l’ANOPER qui est la principale organisation des éleveurs de ruminants au Bénin. Le cheptel est composé essentiellement de races locales avec une prédominance des Taurins borgou (45,7%). L’alimentation des animaux est constituée essentiellement de pâturage naturel et des résidus de récolte. Du fait de la rareté du pâturage en saison sèche, 67,4% des éleveurs font une complémentation avec du tourteau de coton. La traite du lait est manuelle et elle est effectuée tous les matins principalement par les enfants et les bergers. La production journalière moyenne par vache est de 0,56 ±0,16 L en saison sèche et de 1,83 ± 0,23 L en saison des pluies. Quotidiennement, environ 15,43% de la production est destinées à la consommation familiale et 84,57% sont commercialisées. En saison sèche le prix moyen du litre du lait cru est de 408,15 ± 60,34 F CFA contre 346,74 ± 59,20 F CFA en saison pluvieuse. La vente du lait permet aux producteurs de gagner en saison sèche 3350,91 FCFA/ j contre 11067,94 FCFA/j en saison pluvieuse. Ces gains quotidiens sont destinés aux dépenses alimentaires pour la famille, à l’éducation des enfants, à la prise en charge des membres de la famille ou des animaux en cas de maladie.
La collecte du lait est une activité marginalisée. Les acteurs de la collecte sont très peu représentés dans la filière. Les quelques acteurs rencontrés sont tous des hommes mariés issus de différents groupes ethniques [Peulh (1/3), Dendi (1/3) et Bariba (1/3)]. Ils sont pour la plupart analphabètes (2/3). La collecte du lait est effectuée tous les matins à l’aide d’une motocyclette. Chaque collecteur a ses fournisseurs selon un accord verbal. En moyenne, 88,33 litres de lait sont collectés par jour. Le prix d’achat du lait varie entre 275 et 450 FCFA. Après la collecte, le lait est revendu directement aux commerçants détaillants ou au niveau du marché local au prix moyen de 483,33 ± 28,8 FCFA. Cette activité génère quotidiennement aux acteurs 5333,33 ± 2081,66 FCFA qui sont utilisés pour l’achat de petits ruminants, l’éducation des enfants, le renouvèlement de la motocyclette.
La transformation du lait est artisanale et elle est assurée en grande partie par des femmes (98,4%) principalement d’ethnie Peulh et sont en majorité des analphabètes (93,4 %). Les produits issus de cette transformation sont le fromage local appelé Wagashi, le lait pasteurisé et l’huile de beurre. La quantité de lait cru transformée quotidiennement varie entre 10 et 150 litres avec une moyenne de 42,87 ± 37,56 litres. Le prix du fromage fabriqué varie entre 500 et 700 FCFA en fonction du calibre tandis que le litre du lait pasteurisé est vendu à 475,86 ± 47,47 FCFA et l’huile de beurre est destinée uniquement à la consommation familiale. Le revenu des transformateurs est estimé à 2286,89 ± 1694 FCFA. Il est utilisé par la plupart des transformateurs pour l’alimentation familiale et l’achat de petits ruminants.
Le niveau organisationnel entre acteurs de la filière est très faible. La seule organisation identifiée concerne l’amont de la filière. À l’aval de la filière, les acteurs présents ne sont pas réunis en corporation. L’organisation existante en amont de la filière est l’ANOPER. Les relations d’échanges entre les acteurs ne se reposent pas sur des engagements contractuels fermes, mais sur des relations informelles basées sur la confiance.
A la lumière des résultats et des observations effectuées sur le terrain, des recommandations ont été adressées aux (i) décideurs administratifs et politiques et (ii) éleveurs, collecteurs et transformateurs de lait.PRESIDENT DE JURY : M. BATHILY El Hadji Amadou Lamine DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. NTEME ELLA Gualbert Simon RAPPORTEUR : M. NTEME ELLA Gualbert Simon MEMBRE : M. AYSSIWEDE Simplice Bosco CO-DIRECTEUR : M. OSSEBI Walter DATE DE SOUTENANCE : 24/07/2023 PAYS : Bénin Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5117 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1673 TD23-26 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
TD23-26Adobe Acrobat PDF FREQUENCE ET NATURE DES ETRANGERS DANS L'ESTOMAC DES PETITES RUMINANTS ABATTUS AUX ABATTOIRS DE DAKAR (SENEGAL) / Amina MOUSSA ABDOU (2023)
PermalinkImagerie échographique du développement embryonnaire chez la brebis ladoum à Dakar (Sénégal) / Abou Mamadou GUISSE (2023)
PermalinkImpact de la Covid 19 sur le rendement scolaire des étudiants en formation professionnelle : cas de l'EISMV de Dakar / Awa FALL (2023)
PermalinkL’influenza aviaire hautement pathogène au Niger : enquête rétrospective de 2015 a 2022 dans les foyers des villes de Aguie, Bouza et Niamey / Jamila OUMAROU MAHAMANE (2023)
PermalinkLa peste équine : enquête sérologique rétrospective chez les ânes et les chevaux dans les huit (8) régions du Niger en 2021 / Issoufou SEIDOU CHAÏBOU (2023)
PermalinkPratiques des mesures sanitaires et de biosécurité dans les élevages cunicoles et couts de la maladie hémorragique virale du lapin chez les éleveurs au sud du Bénin / Jesugnon Wilfried KAHOUHOU (2023)
PermalinkPratiques a risques liées a l’utilisation d’antibiotiques et favorisant l’émergence de l’antibiorésistance dans les élevages de petits ruminants dans la région des savanes au Togo : état des lieux et facteurs associes / Abila TAMBATE (2023)
PermalinkPrévalence de la brucellose bovine et pratiques à risque de contamination des acteurs de la filière lait dans les préfectures de l’Oti et l’Oti-sud (Région des savanes) au Togo / Abiré BAWA (2023)
PermalinkPrévalence et facteurs de risque associés à L’infection à toxoplasma gondii chez les porcs (sus scrofa) Et phacochères (phacochoerus africanus) dans les régions De Saint-Louis et de Ziguinchor (Sénégal / Addé Jonathan Metuschélah .E AMICHIA
PermalinkPrévalence et Facteurs de Risque de la Brucellose bovine dans les exploitations laitières périurbaines d’Afrique de l’Ouest et du Centre entre 2017 et 2020 / Thomas FAYE (2023)
Permalink