Titre : |
Gestion sanitaire et mesures de biosécurité en élevage bovin laitier dans la zone des Niayes : Etat des lieux et proposition d’amélioration |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Fatou Diouf, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
129 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019
|
Mots-clés : |
BIOSECURITE CONTROLE DE QUALITE BOVIN BOVIN LAITIER SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La biosécurité désigne «l’ensemble des mesures visant à réduire le risque d’introduction et de propagation d’organismes pathogènes ». Ces mesures présentent donc une importance dans la lutte contre les pathologies. En effet, l’absence de mesures de biosécurité peut entrainer de lourdes pertes pour les élevages en cas d’apparition de maladies contagieuses.
Cette étude a pour objectifs de déterminer les caractéristiques des élevages de bovins intensifs dans la zone périurbaine de Dakar et Thiès, déterminer le pourcentage d’élevages appliquant les différentes mesures de biosécurité et faire des propositions pour l’amélioration de la mise en application des mesures de biosécurité dans ces élevages.
Pour atteindre ces objectifs une enquête s’est déroulée de février à Mai 2018 et a porté sur 8 fermes laitières dans
la zone périurbaine de Dakar. Les données obtenues ont montré que 100% des fermes enquêtées appartenaient à des particuliers. Ces derniers étaient tous des hommes âgés plus de 50 ans et 12,5% d’entre eux ont reçu une formation qualifiante tandis que 87,5% des particuliers n’ont reçu aucune formation en élevage. Tous les bâtiments d’élevages étaient de type ouvert avec pour la plupart 87,5% un sol cimenté, et un toit en zinc. Concernant le suivi sanitaire, seul 25% des fermes sont gérées par des docteurs vétérinaires. Les bovins élevés, dans ces élevages étaient à 99% de races purs exotiques (composé de Normande ; Montbéliarde ; Holstein ; Guzérat ; jersiaise), 0,7% de métisses et 0,3% de
races locales. Ces animaux étaient dans 87,5% des fermes abreuvés avec de l’eau courante. Dans toutes les fermes,
l’aliment distribué était formulé par l’éleveur lui-même. Les six (6) matières premières les plus utilisées dans la
formulation était : Fane et tourteau d’arachide, ripas, paille de riz, panicum, CMV L’analyse de la mise en place des mesures de biosécurité nous a montré que 50% des fermes étaient voisines d’autres fermes laitières et avicoles et distantes de moins de 200m. Les fermes dans 62,5% des cas sont proches d’une route (moins de 50m) et 37,5% fermes sont en contacts avec des habitations moins de 100m. Les données sur les mesures de bio-exclusion, ont révélé que 87,5% des fermes enquêtées étaient clôturées. Aucune des fermes visitées ne disposent pas de dispositif de désinfection des véhicules à l’entrée du portail. L’accès de personnes étrangères aux bâtiments dans 62,5 % des élevages exige une autorisation du propriétaire avant l’accès. L’absence de pédiluve à l’entrée des bâtiments d’élevage a été notée dans tous les bâtiments. Divers échanges se font entre les fermes dans 75% des cas. Aux dires des éleveurs, dans 25% des fermes, les animaux entrants subissaient une quarantaine.
Pour les mesures de bio-confinement dans 37,5% des fermes, les employés possédaient des tenues vestimentaires
de travail. Le nettoyage des bâtiments d’élevage se faisait chaque fois que nécessaire dans 75% des cas. Pour
l’alimentation des animaux la composition globalement de la ration était de : la fane et tourteau d’arachide, de la
paille de maïs, du panicum, du CMV dans 7(87,5%) des fermes. Pour la gestion, 50% des fermes disposaient d’un
cahier de suivi de l’élevage. La reproduction se faisait par monte naturelle dans 75% des fermes et l’insémination
artificielle. Pour la gestion des déchets et cadavres, les cadavres sont détruits par enfouissement dans tous les
élevages. Les déchets, quant à eux, sont dans 37,5% des fermes jetés dans la nature. Les pathologies les plus
fréquemment observées dans les élevages étaient surtout les pathologies de la reproduction dans 75% des fermes,
suivies des troubles de locomotion dans 37,5% des fermes, puis de pathologies diarrhéiques dans 25% des fermes.
Pour la prévention des maladies, l’existence d’un programme de prophylaxie a été notée dans toutes les fermes.
Les animaux en divagation dans les élevages entraient dans les bâtiments dans 50% des élevages enquêtés. La
présence de rongeurs a été signalée dans 87,5% des exploitations visitées. En somme, cette enquête nous a permis
de noter que les mesures de biosécurité sont appliquées dans très peu d’élevages. Pour remédier, à cela il faudra :
Former et sensibiliser les éleveurs de bovin sur l’application des mesures de biosécurité et les nombreux avantages
qui en découlent. Quant à l’Etat, il doit veiller au respect de ces mesures et mettre à la disposition des éleveurs un
guide de bonne pratique des mesures de biosécurité et un accompagnement pour la mise à niveau des fermes.
|
PRESIDENT DE JURY : |
M. Mamadou FALL |
DIRECTEUR DE THESE : |
Mme Mireille KADJA WONOU |
RAPPORTEUR : |
M. Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
M. Ayao MISSOHOU |
DATE DE SOUTENANCE : |
27/12/2019 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2105 |
Gestion sanitaire et mesures de biosécurité en élevage bovin laitier dans la zone des Niayes : Etat des lieux et proposition d’amélioration [texte imprimé] / Fatou Diouf, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 129 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019
|
Mots-clés : |
BIOSECURITE CONTROLE DE QUALITE BOVIN BOVIN LAITIER SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La biosécurité désigne «l’ensemble des mesures visant à réduire le risque d’introduction et de propagation d’organismes pathogènes ». Ces mesures présentent donc une importance dans la lutte contre les pathologies. En effet, l’absence de mesures de biosécurité peut entrainer de lourdes pertes pour les élevages en cas d’apparition de maladies contagieuses.
Cette étude a pour objectifs de déterminer les caractéristiques des élevages de bovins intensifs dans la zone périurbaine de Dakar et Thiès, déterminer le pourcentage d’élevages appliquant les différentes mesures de biosécurité et faire des propositions pour l’amélioration de la mise en application des mesures de biosécurité dans ces élevages.
Pour atteindre ces objectifs une enquête s’est déroulée de février à Mai 2018 et a porté sur 8 fermes laitières dans
la zone périurbaine de Dakar. Les données obtenues ont montré que 100% des fermes enquêtées appartenaient à des particuliers. Ces derniers étaient tous des hommes âgés plus de 50 ans et 12,5% d’entre eux ont reçu une formation qualifiante tandis que 87,5% des particuliers n’ont reçu aucune formation en élevage. Tous les bâtiments d’élevages étaient de type ouvert avec pour la plupart 87,5% un sol cimenté, et un toit en zinc. Concernant le suivi sanitaire, seul 25% des fermes sont gérées par des docteurs vétérinaires. Les bovins élevés, dans ces élevages étaient à 99% de races purs exotiques (composé de Normande ; Montbéliarde ; Holstein ; Guzérat ; jersiaise), 0,7% de métisses et 0,3% de
races locales. Ces animaux étaient dans 87,5% des fermes abreuvés avec de l’eau courante. Dans toutes les fermes,
l’aliment distribué était formulé par l’éleveur lui-même. Les six (6) matières premières les plus utilisées dans la
formulation était : Fane et tourteau d’arachide, ripas, paille de riz, panicum, CMV L’analyse de la mise en place des mesures de biosécurité nous a montré que 50% des fermes étaient voisines d’autres fermes laitières et avicoles et distantes de moins de 200m. Les fermes dans 62,5% des cas sont proches d’une route (moins de 50m) et 37,5% fermes sont en contacts avec des habitations moins de 100m. Les données sur les mesures de bio-exclusion, ont révélé que 87,5% des fermes enquêtées étaient clôturées. Aucune des fermes visitées ne disposent pas de dispositif de désinfection des véhicules à l’entrée du portail. L’accès de personnes étrangères aux bâtiments dans 62,5 % des élevages exige une autorisation du propriétaire avant l’accès. L’absence de pédiluve à l’entrée des bâtiments d’élevage a été notée dans tous les bâtiments. Divers échanges se font entre les fermes dans 75% des cas. Aux dires des éleveurs, dans 25% des fermes, les animaux entrants subissaient une quarantaine.
Pour les mesures de bio-confinement dans 37,5% des fermes, les employés possédaient des tenues vestimentaires
de travail. Le nettoyage des bâtiments d’élevage se faisait chaque fois que nécessaire dans 75% des cas. Pour
l’alimentation des animaux la composition globalement de la ration était de : la fane et tourteau d’arachide, de la
paille de maïs, du panicum, du CMV dans 7(87,5%) des fermes. Pour la gestion, 50% des fermes disposaient d’un
cahier de suivi de l’élevage. La reproduction se faisait par monte naturelle dans 75% des fermes et l’insémination
artificielle. Pour la gestion des déchets et cadavres, les cadavres sont détruits par enfouissement dans tous les
élevages. Les déchets, quant à eux, sont dans 37,5% des fermes jetés dans la nature. Les pathologies les plus
fréquemment observées dans les élevages étaient surtout les pathologies de la reproduction dans 75% des fermes,
suivies des troubles de locomotion dans 37,5% des fermes, puis de pathologies diarrhéiques dans 25% des fermes.
Pour la prévention des maladies, l’existence d’un programme de prophylaxie a été notée dans toutes les fermes.
Les animaux en divagation dans les élevages entraient dans les bâtiments dans 50% des élevages enquêtés. La
présence de rongeurs a été signalée dans 87,5% des exploitations visitées. En somme, cette enquête nous a permis
de noter que les mesures de biosécurité sont appliquées dans très peu d’élevages. Pour remédier, à cela il faudra :
Former et sensibiliser les éleveurs de bovin sur l’application des mesures de biosécurité et les nombreux avantages
qui en découlent. Quant à l’Etat, il doit veiller au respect de ces mesures et mettre à la disposition des éleveurs un
guide de bonne pratique des mesures de biosécurité et un accompagnement pour la mise à niveau des fermes.
|
PRESIDENT DE JURY : |
M. Mamadou FALL |
DIRECTEUR DE THESE : |
Mme Mireille KADJA WONOU |
RAPPORTEUR : |
M. Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
M. Ayao MISSOHOU |
DATE DE SOUTENANCE : |
27/12/2019 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2105 |
|